Theodicea, chap.3, Abjicitur:
Caribou a écrit:Résonances également avec les 2 premiers § du premier chap. de la partie Ethicae pars altera de votre livre.voici un scan recto verso d'un feuillet libre trouvé entre deux pages de l'ouvrage. On y trouve là aussi des résonances avec le plan du livre "Ethica specialis" que vous m'avez indiqué.
Euterpe a écrit:Vous souvenez-vous du numéro des pages entre lesquelles vous avez trouvé ce manuscrit ? On trouve, sur le recto, deux indications de page ; l'une, en haut, indique la p. 68, l'autre, en bas, la p. 76. Mais de quel livre ?
Caribou a écrit:Ça ne nous aidera donc pas. De toute façon, puisque votre manuscrit fait référence à des dissertatio, c'est à des ouvrages comme celui des Institutiones rédigé par Joseph Valla sous l'autorité de l'archevêque de Lyon, Montazet, qu'il faut se référer. J'en profite pour vous dire que sur la page Wikipedia consacrée à J. Valla dont je vous ai donné le lien, se trouvent deux informations qui me paraissent importantes pour votre recherche. D'abord, les Institutiones ont eu une audience suffisante pour qu'on parle de Philosophie de Lyon, et de Théologie de Lyon. Or, on doit pouvoir trouver de la documentation là-dessus. En outre, la Théologie fut mise à l'index en 1792, ce qui veut dire que les Institutiones furent interdits (ce qui n'a pas empêché des publications postérieures puisque, parmi les liens que je vous ai donnés, on trouve une réédition de 1824, je crois - mais le plus important est de connaître les raisons de cette mise à l'index : 1792, la constitution civile du clergé provoque de violentes rivalités, exacerbe la guerre civile ; Louis XVI est destitué ; Lyon est déjà une ville contre-révolutionnaire... ; tout ça donne, sinon un faisceau d'indices, du moins des pistes à explorer). C'est pourquoi la phrase polémique que je vous ai citée plus haut m'intéresse (on y trouve un pronom personnel, "moi", et le pronom sujet "tu" (ponas)- littéralement, mepugnare signifie me combattre, quand même, pour ne pas dire plus).Le feuillet était, de façon certaine, entre deux des toutes dernières pages du livre.
Lyon, à la fin du XVIIIe siècle, comptait un certain nombre de disciples de Port-Royal. C'est à l'influence de l'Oratoire qu'il faut attribuer l'existence de ceux qui se plaisaient à s'appeler les Amis de la vérité. L'action combinée des Oratoriens de Juilly et des Oratoriens de Lyon explique la diffusion des principes religieux de l'école de Port-Royal, parmi les catholiques lyonnais. L'archevêque de Lyon Montazet les aida de tout son pouvoir. Desfours de Genetière faisait de nombreux voyages dans l'Isère pur répandre les principes jansénistes. Dans le Forez, la paroisse Saint Médard avait à sa tête deux prêtres jansénistes.