C’est sur ces points où nous divergeons :
Nicée I est provoqué par une crise qui menace gravement l’unité voulue par Constantin. La légitimité de son pouvoir dépend directement de Dieu – le texte montre Constantin comme « élu » de Dieu - ne fut pas remis en cause par l'arianisme. D'ailleurs, il semble être plutôt en accord avec l'arianisme, d'autant qu'en s'identifiant à Dieu, seule véritable entité divine, Constantin n'en serait que plus légitime. La condamnation qu'il effectue va contre son intérêt. J’entends bien la distinction entre trinitarisme et subordinatianisme, mais Constantin n’entend ni partager son pouvoir, ni être soumis à un clerc. Il est le représentant de Dieu sur terre, « le treizième apôtre ». Vous souligniez la difficulté de trouver un équilibre, mais est-ce le but de Constantin ? Je ne suis pas convaincu que la question se soit posée chez Constantin.
Puis, cette idée implique de voir en Constantin un homme au fait des subtilités théologiques. Je lui confère volontiers un pragmatisme et une intelligence politique mais pas une connaissance théologique fine.
Si vous avez un document relatif au point que vous soulevez, je suis tout disposé à la lire.
Euterpe a écrit:C'est pourtant cette question qui provoque le concile de Nicée.
A travers l'unification urgente de l'empire, c'est de la légitimité, de la nature du pouvoir impérial dont il est question.
Nicée I est provoqué par une crise qui menace gravement l’unité voulue par Constantin. La légitimité de son pouvoir dépend directement de Dieu – le texte montre Constantin comme « élu » de Dieu - ne fut pas remis en cause par l'arianisme. D'ailleurs, il semble être plutôt en accord avec l'arianisme, d'autant qu'en s'identifiant à Dieu, seule véritable entité divine, Constantin n'en serait que plus légitime. La condamnation qu'il effectue va contre son intérêt. J’entends bien la distinction entre trinitarisme et subordinatianisme, mais Constantin n’entend ni partager son pouvoir, ni être soumis à un clerc. Il est le représentant de Dieu sur terre, « le treizième apôtre ». Vous souligniez la difficulté de trouver un équilibre, mais est-ce le but de Constantin ? Je ne suis pas convaincu que la question se soit posée chez Constantin.
Puis, cette idée implique de voir en Constantin un homme au fait des subtilités théologiques. Je lui confère volontiers un pragmatisme et une intelligence politique mais pas une connaissance théologique fine.
Si vous avez un document relatif au point que vous soulevez, je suis tout disposé à la lire.