Dienekes a écrit:Il me semble que vous ne couperez pas à un travail de définition si vous souhaitez continuer votre réflexion. Vous aviez déjà donné une définition pour vous apercevoir ensuite qu’elle ne correspondait pas à vos questions. Comment pouvez-vous avancer sans avoir précisé l’objet de votre réflexion ?
C'est vrai.
Bien, je repose tout du début, puisque ça a démarré de manière légèrement bancale.
Les Hommes semblent a priori être plus enclins à agir moralement envers leurs semblables, sauf conditions particulières : le meurtre n'est pas si aisé ni courant, alors qu'il pourrait raccourcir bien des problèmes, c'est donc que nous sommes retenus par notre conscience, la morale. Or, qu'est-ce qui fonde la valeur des concepts moralement validés ?
Le cœur du débat que je souhaite initier :
Est-ce seulement parce qu'ils sont une condition nécessaire de notre vie en société, ou bien ont-ils réellement une supériorité intrinsèque sur les actes immoraux ?
Ou bien faut-il penser, comme Nietzsche, qu'il n'y a pas de phénomènes moraux, mais seulement une interprétation morale des phénomènes ? Que donc la morale n'a pas de réelle valeur, i.e. pas intrinsèque, mais qu'elle a été instituée comme valeureuse par les Hommes ?
PS : merci pour l'article, qui est fort intéressant.