All a écrit: Un sujet ne serait rien sans prédicat. Que peut-il y avoir d'affirmé d'un sujet si celui-ci n'a nul support qu'un ou des prédicats ?
L'idée dans la théorie classique de la prédication ( disons celle d'Aristote) est que le sujet est ce qui ne s'attribue de rien ( Aristote dit en ce sens qu'il est "séparé") alors que le prédicat est ce qui s'attribue du sujet (il en dépend donc quant à son être, les prédicats n'existant pas "par soi".)
Plus simplement il faut que la maladie soit la maladie
de quelqu'un ou de quelque chose, "être malade" ça ne se soutient pas "tout seul" dans l'existence...
Voilà qui répond à votre
première question.
Mais vous en posez désormais une autre (dont la formulation est un peu obscure d'ailleurs) que serait un sujet sans ses prédicats?
Ici nous pouvons discuter, mais notez tout d'abord que cela ne change rien au rapport de prédication lui-même ( soit votre première question).
Ensuite je dirais que nous avons besoin des prédicats pour
connaître le sujet, ( pour dire et comprendre quelque chose du sujet nous devons le qualifier) mais un sujet n'a pas besoin de prédicat pour
être le sujet qu'il est.
Ainsi la maladie de pierre m'apprend quelque chose de ou sur Pierre, mais l'on conçoit bien que Pierre peut exister sans sa maladie, même si actuellement il existe avec elle.
Je fais donc une différence entre connaître et être.
Mais je ne vois toujours pas quel est
votre problème...
Bien à vous.