La question revient à se demander si l'impression que nous avons d'être nous, est fondé, alors que d'un instant à un autre les prédicats que nous pouvons nous attribuer changent forcément.
En bref, la question porte sur le paradoxe lié à ce que nous restons nous-même alors même nous sommes en mouvement.
On peut considérer que ca introduit la question du dualisme et avancer que si notre corps change, dans l'hypothèse dualiste, notre âme elle reste identique et que c'est de là d'où vient notre sentiment d'être nous.
Mais pensant que cette pensée est religieuse et trop compliquée, je préfère me placer d'un point de vue purement matérialiste. On peut alors dire que d'un point de vue essentialiste, nous avons une essence prédéterminée. Sartres a apporté une critique pertinente à cette vision "réductrice" en ce que justement elle constitue une réponse religieuse (essence établie comment, si ce n'est par un Dieu supérieur ?) mais aussi "lâche" en ce qu'elle est un moyen pour nous de nous détourner subtilement de nos responsabilités.
Cette particularité à conserver notre idée de nous même, peut paraître pure illusoire, biologique et on a tendance à se perdre quand on en prend conscience, mais paradoxalement c'est à ce moment là aussi, qu'on se rend compte à quel point nous tenons à notre idée de nous et qu'elle constitue notre unique mode de fonctionnement au monde.
Avec beaucoup d'humilité : la solution consiste peut-être à accepter l'illusion tout en ne la considérant pas comme contradictoire avec l'idée d'action juste. Cela rejoint finalement la prise de conscience que finalement, je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien.
En bref, la question porte sur le paradoxe lié à ce que nous restons nous-même alors même nous sommes en mouvement.
On peut considérer que ca introduit la question du dualisme et avancer que si notre corps change, dans l'hypothèse dualiste, notre âme elle reste identique et que c'est de là d'où vient notre sentiment d'être nous.
Mais pensant que cette pensée est religieuse et trop compliquée, je préfère me placer d'un point de vue purement matérialiste. On peut alors dire que d'un point de vue essentialiste, nous avons une essence prédéterminée. Sartres a apporté une critique pertinente à cette vision "réductrice" en ce que justement elle constitue une réponse religieuse (essence établie comment, si ce n'est par un Dieu supérieur ?) mais aussi "lâche" en ce qu'elle est un moyen pour nous de nous détourner subtilement de nos responsabilités.
Cette particularité à conserver notre idée de nous même, peut paraître pure illusoire, biologique et on a tendance à se perdre quand on en prend conscience, mais paradoxalement c'est à ce moment là aussi, qu'on se rend compte à quel point nous tenons à notre idée de nous et qu'elle constitue notre unique mode de fonctionnement au monde.
Avec beaucoup d'humilité : la solution consiste peut-être à accepter l'illusion tout en ne la considérant pas comme contradictoire avec l'idée d'action juste. Cela rejoint finalement la prise de conscience que finalement, je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien.