L'un des problèmes qui se pose à moi avec Nietzsche c'est que prenant une posture de critique vis-à-vis des pensées l’ayant précédé, ou cherchant à briser les dogmes communément admis, de la morale à la métaphysique, j'ai du mal à mettre en échec son argumentaire et trouver des failles, surtout concernant la généalogie de la morale.
L'une de ses conclusions, si j'ai bien compris c'est que les humains les plus faibles, ont donné naissance à une morale allant dans le sens de leur intérêt, morale née d'une rancœur de leur part à l'égard des élites, morale qui a pour effet de "neutraliser" la volonté vers la puissance (je crois que c'est la bonne traduction) de ces derniers. Ceux-ci par la sacralisation de la pitié ne pourront laisser libre cours à leur pulsion dans le but de préserver d'une certaine façon les plus faibles. Il ne s'agit pas pour Nietzsche je pense de dire que sans cette morale les plus faibles finiraient tous éliminés, mais plutôt, c'est mon interprétation, que cette morale empêche les plus puissants de laisser s'exprimer leur désir de conquête, de création, ayant été au fil des siècles imprégnés par cette morale des "faibles". Je pense que ça veut dire que la morale chrétienne abaisse les élites au niveau du peuple, alors que selon Nietzsche, un système de castes ou chacun reste à sa place serait le plus sain, chaque caste pouvant s'exprimer pleinement sans se soucier des autres, chacun à sa place et chacun se trouvant bien à sa place. C'est pour cette raison que Nietzsche est contre les courants de pensées socialistes ou la démocratie qui suinte la morale chrétienne.
Je ne connais pas trop les auteurs ayant critiqué Nietzsche, hormis Lukacs. Mais Lukacs (je ne l'ai pas lu mais j'ai fais quelques recherches sur son livre "la destruction de la raison" part du principe que Nietzsche se fait l'écho d'une bourgeoisie en déclin, et que toute son œuvre repose sur ce postulat, or on pourrait rétorquer à Lukacs que toute son œuvre est conditionnée par une adhésion au marxisme, et finalement, pas de critique fondamentale de l'argumentaire de Nietzsche, simplement une sorte de procès.. Le sujet donc ce serait de trouver en quoi Nietzsche se trompe, parce que j'avoue que sa généalogie de la morale m'a convaincu, sa comparaison avec la logique de la dette etc. Seulement d'une part je ne sais pas quelle organisation sociale imaginer en adhérant à cette vision, d'autre part je ne supporte pas être convaincu, donc j'aimerai trouver d'autres pistes.
L'une de ses conclusions, si j'ai bien compris c'est que les humains les plus faibles, ont donné naissance à une morale allant dans le sens de leur intérêt, morale née d'une rancœur de leur part à l'égard des élites, morale qui a pour effet de "neutraliser" la volonté vers la puissance (je crois que c'est la bonne traduction) de ces derniers. Ceux-ci par la sacralisation de la pitié ne pourront laisser libre cours à leur pulsion dans le but de préserver d'une certaine façon les plus faibles. Il ne s'agit pas pour Nietzsche je pense de dire que sans cette morale les plus faibles finiraient tous éliminés, mais plutôt, c'est mon interprétation, que cette morale empêche les plus puissants de laisser s'exprimer leur désir de conquête, de création, ayant été au fil des siècles imprégnés par cette morale des "faibles". Je pense que ça veut dire que la morale chrétienne abaisse les élites au niveau du peuple, alors que selon Nietzsche, un système de castes ou chacun reste à sa place serait le plus sain, chaque caste pouvant s'exprimer pleinement sans se soucier des autres, chacun à sa place et chacun se trouvant bien à sa place. C'est pour cette raison que Nietzsche est contre les courants de pensées socialistes ou la démocratie qui suinte la morale chrétienne.
Je ne connais pas trop les auteurs ayant critiqué Nietzsche, hormis Lukacs. Mais Lukacs (je ne l'ai pas lu mais j'ai fais quelques recherches sur son livre "la destruction de la raison" part du principe que Nietzsche se fait l'écho d'une bourgeoisie en déclin, et que toute son œuvre repose sur ce postulat, or on pourrait rétorquer à Lukacs que toute son œuvre est conditionnée par une adhésion au marxisme, et finalement, pas de critique fondamentale de l'argumentaire de Nietzsche, simplement une sorte de procès.. Le sujet donc ce serait de trouver en quoi Nietzsche se trompe, parce que j'avoue que sa généalogie de la morale m'a convaincu, sa comparaison avec la logique de la dette etc. Seulement d'une part je ne sais pas quelle organisation sociale imaginer en adhérant à cette vision, d'autre part je ne supporte pas être convaincu, donc j'aimerai trouver d'autres pistes.