L'amour qui reconnaît l'autre comme être aimé et digne d'amour, oui c'est l'amour qui reconnaît la beauté de l'âme. (On peut aimer et désirer bien autrement, mais alors c'est autre chose...)
Donc si le désir (= le manque de l'être aimé) s'accompagne de la présence de la beauté (de l'âme), oui le sentiment d'amour fera naître (une œuvre, un enfant, une amitié). Mais remarquez que la formulation de Platon va plus loin : l'amour est d'emblée le désir d'enfanter dans la beauté : en d'autres termes, il ne commence qu'avec le désir d'enfanter dans la beauté, pour autant qu'il s'agisse bien d'enfanter dans la beauté. Ce qui doit sans doute se comprendre ainsi : lorsque l'âme reconnaît la beauté d'une autre âme, elle aime et elle désire enfanter, créer avec elle.
(Pour Socrate et Alcibiade : Socrate ne touche pas à Alcibiade mais il le suit depuis le plus jeune âge, le couve de toutes les attentions, surveille son évolution et la formation de son âme... ici l'enfantement est de nature très particulière, mais il existe.)
Donc si le désir (= le manque de l'être aimé) s'accompagne de la présence de la beauté (de l'âme), oui le sentiment d'amour fera naître (une œuvre, un enfant, une amitié). Mais remarquez que la formulation de Platon va plus loin : l'amour est d'emblée le désir d'enfanter dans la beauté : en d'autres termes, il ne commence qu'avec le désir d'enfanter dans la beauté, pour autant qu'il s'agisse bien d'enfanter dans la beauté. Ce qui doit sans doute se comprendre ainsi : lorsque l'âme reconnaît la beauté d'une autre âme, elle aime et elle désire enfanter, créer avec elle.
(Pour Socrate et Alcibiade : Socrate ne touche pas à Alcibiade mais il le suit depuis le plus jeune âge, le couve de toutes les attentions, surveille son évolution et la formation de son âme... ici l'enfantement est de nature très particulière, mais il existe.)