Aristippe de cyrène a écrit:Liber a écrit:Je ne me souviens pas. Que dit-il ?
Ce préjugé que Spinoza nomme finaliste , consiste dans le fait que l’homme voit en la nature une force au service de l’homme et qui est supposée être là spécialement pour lui. Mais Spinoza juge ce préjugé normal (par cela il entend inévitable), car natif...
Ah oui, bon ça n'a pas grand chose à voir avec la hache qu'on aiguise pour qu'elle coupe mieux. Je fais peut-être erreur, mais à mon avis, les outils ont été inventés par l'homme pour répondre à des besoins, par exemple comment tuer à distance. On pouvait bien sûr utiliser des stratégies, la ruse est du reste un des meilleurs aiguillons de l'imagination. Cela différencie profondément la technique de l'art ou de la science, en en faisant une activité intéressée. Comparons les recherches d'Einstein à celles de l'ingénieur qu'était Léonard de Vinci. Bien entendu, la comparaison sera vite faussée par l’extraordinaire beauté des dessins de Léonard ainsi que leur usage dans ses peintures, mais cela vaut pour les ingénieurs en général.
Concernant la dépendance à la technique, il y a quelque chose qui nous rapproche de l'époque préhistorique, c'est le dessin. Que ce soit aujourd'hui ou il y a 20 000 ans, pour dessiner un buffle, il fallait l'observer attentivement pour lui-même. Valéry dans Degas, danse, dessin, je crois, décrit très bien comment le dessinateur voit l'objet qu'il dessine de façon entièrement nouvelle.