jean ghislain a écrit:Que d'un coté les riches sont ceux qui ont le mérite de l'effort et le bénéfice justifié de la réussite, et de l'autre coté les pauvres qui ne font rien et qui profitent des aides sociales !
Notre organisation sociale fait qu'il y aura toujours très peu de gagnants et beaucoup de perdants. Or pour la cohésion sociale, qui passe par le bien-être (je n'ose dire le bonheur), il faut que les perdants ne soient pas des exclus, qu'ils ne soient pas rejetés. Donc, il y a obligation morale pour un État responsable de mettre en place un système de redistribution.
Maintenant, pour argumenter, je dirais que les problèmes sociaux ne doivent surtout pas être régler en opposant riches et pauvres, mais par un meilleur dialogue social
Il y a deux distinctions à faire entre les riches et les pauvres. Les patrons (en général riches) et les salariés (en général pauvres). Les détenteurs de capitaux (en général riches) et ceux qui n'en ont pas (toujours pauvres). J'exclus les patrons dont l'entreprise a fait faillite et qui comptent désormais au nombre des pauvres des deux catégories, puisque criblés de dettes et obligés souvent de devenir salariés. Et j'exclus aussi les détenteurs de capitaux qui ont tout perdu. Les problèmes sociaux à régler, en économie, concernent uniquement les rapports patronat/salariat. Les capitalistes, avec une certaine clémence pour ceux qui investissent dans des entreprises, doivent être ponctionnés par l'impôt pour que cet argent soit redistribué à la collectivité, sous forme d'aides et de services publics.