nnikkolass a écrit:J'ai l'impression que dans ce post fort passionnant, on essaie de séparer raison et passion (sentiments), pourtant il me semble que le fonctionnement humain ne permet pas de distinction entre ces deux paramètres, ils ne sont pas seulement liés, de mon point de vue, mais en fusion totale, on ne peut pas faire l'un sans l'autre, de ce fait essayer de comprendre l'essence de la raison, son fonctionnement propre est illusoire et inutile...
Il faut tout de même préciser. Suite à un traumatisme, des patients ont perdu l'émotivité (Cf. A. Damasio), mais ils n'ont pas perdu la raison. Par contre, c'était devenu un tel handicap qu'ils devenaient incapables de faire les bons choix dans la vie courante.
nnikkolass a écrit:j'ai parfois une logique un peu à l'envers, mais elle m'a bien souvent servi (notamment dans la stratégie aux jeux d’échecs par exemple, ou contrairement à ce que l'on peut croire on n'utilise pas seulement la raison, le facteur psychologique est déterminant [...]
Cet élément est certes important, mais la mémoire l'est encore plus. On peut déstabiliser un adversaire par exemple en le mettant face à une position qu'il ne connaît pas. Mais dans ce cas, le manque de repères devant une situation inconnue, et donc devant un blanc de mémoire, est plus déstabilisant que le seul effet psychologique face à l'inconnu. Cela oblige l'autre à calculer plus que de coutume, avec les défaillances que cela implique.
Dernière édition par Euterpe le Dim 9 Fév 2014 - 20:58, édité 2 fois (Raison : Orthographe)