Bonsoir Jean,
Pour en venir à Nietzsche, il me semble justement qu'il inaugure, en partie (j'espère que ce n'est pas trop de le dire ainsi) une sociologie, car le sentiment de culpabilité n'existe que chez les "puissants", c'est-à-dire ceux qui savent qu'ils vivent mieux en société que les "faibles" : ils ont plus de possibilités de participation. Je dis une "sociologie" car il pose un problème socio-politique : celui des rapports de force entre les "puissants" et les "faibles". Kant justement pose la question de la responsabilité, mais Nietzsche en fait la critique précisément dans la mesure où Kant "rationalise" la morale et, aux yeux du philosophe de la Naissance de la tragédie, pose un voile théologique sur la "morale" en "reliant" les hommes entre eux. Or, pour ce dernier, la vie ne saurait être jugée.
Pour en venir à Nietzsche, il me semble justement qu'il inaugure, en partie (j'espère que ce n'est pas trop de le dire ainsi) une sociologie, car le sentiment de culpabilité n'existe que chez les "puissants", c'est-à-dire ceux qui savent qu'ils vivent mieux en société que les "faibles" : ils ont plus de possibilités de participation. Je dis une "sociologie" car il pose un problème socio-politique : celui des rapports de force entre les "puissants" et les "faibles". Kant justement pose la question de la responsabilité, mais Nietzsche en fait la critique précisément dans la mesure où Kant "rationalise" la morale et, aux yeux du philosophe de la Naissance de la tragédie, pose un voile théologique sur la "morale" en "reliant" les hommes entre eux. Or, pour ce dernier, la vie ne saurait être jugée.