Bonjour Sarastro,
Je ne suis pas un grand connaisseur de Kant mais j'ai lu tout de même Les fondements qui traitent justement de la morale. En réponse à vos trois premières questions je dirai :
Agir par respect pour la loi, c'est agir non seulement par le devoir mais pour le devoir, c'est-à-dire rien de ce qui est sensible ou inclination qui m'oblige à agir, si ce n'est la représentation de la loi morale ; voilà ce qui correspond à une action morale chez Kant. Mais quelle est cette loi puisqu'elle ne peut être définie par la conformité à quelque objet ? Il faut et il suffit qu'elle soit définie par la conformité à l'idée même de loi, càd que la maxime, ou règle subjective de la volonté, soit telle que le sujet puisse vouloir qu'elle soit érigée en loi universelle. En gros c'est l'universalité qui est le critère de la loi morale.
Qui vous a dit que la philosophie kantienne est basée sur la physique ? au contraire Kant par son travail de la critique de la raison et par sa conception de la métaphysique voulait fonder la possibilité et la légitimité de la science sur des bases solides a priori.
Quant à l'expérience de Schrödinger, d'abord c'est une expérience de pensée jamais réalisable, ensuite et selon l'article de wikipedia, dire : "le chat est mort et vivant" est un abus de langage, "d'un point de vue sémantique, dire que le chat est mort et vivant n'est pas tout à fait légitime : il est plus précisément 1/sqrt(2). ( |vivant> + |mort> ), si on emploie la notation bra-ket de Paul Dirac. Et encore, les coefficients devant les vecteurs « mort » et « vivant » pourraient être des nombres complexes. Le « et » du langage courant n'a pas vraiment de sens dans cette situation, le « et » logique serait à redéfinir. La question n'est pas exclusive de la physique quantique : dans le cas du coefficient 1/sqrt(2), demander si le chat est vivant ou s'il est mort équivaut à demander si, à 1 h 30, la petite aiguille d'une horloge est horizontale ou verticale. Donc il n'y pas de contradiction logique.
ps : sqrt (2) = racine carrée de 2
Je ne suis pas un grand connaisseur de Kant mais j'ai lu tout de même Les fondements qui traitent justement de la morale. En réponse à vos trois premières questions je dirai :
Agir par respect pour la loi, c'est agir non seulement par le devoir mais pour le devoir, c'est-à-dire rien de ce qui est sensible ou inclination qui m'oblige à agir, si ce n'est la représentation de la loi morale ; voilà ce qui correspond à une action morale chez Kant. Mais quelle est cette loi puisqu'elle ne peut être définie par la conformité à quelque objet ? Il faut et il suffit qu'elle soit définie par la conformité à l'idée même de loi, càd que la maxime, ou règle subjective de la volonté, soit telle que le sujet puisse vouloir qu'elle soit érigée en loi universelle. En gros c'est l'universalité qui est le critère de la loi morale.
Pourquoi est-ce que la philosophie kantienne en général doit se baser sur la physique ? Quid maintenant de la physique quantique et de sa violation du principe de non contradiction ? La philosophie de Kant ne tiendrait plus la route une seule seconde, elle qui est si logique ?
Qui vous a dit que la philosophie kantienne est basée sur la physique ? au contraire Kant par son travail de la critique de la raison et par sa conception de la métaphysique voulait fonder la possibilité et la légitimité de la science sur des bases solides a priori.
Quant à l'expérience de Schrödinger, d'abord c'est une expérience de pensée jamais réalisable, ensuite et selon l'article de wikipedia, dire : "le chat est mort et vivant" est un abus de langage, "d'un point de vue sémantique, dire que le chat est mort et vivant n'est pas tout à fait légitime : il est plus précisément 1/sqrt(2). ( |vivant> + |mort> ), si on emploie la notation bra-ket de Paul Dirac. Et encore, les coefficients devant les vecteurs « mort » et « vivant » pourraient être des nombres complexes. Le « et » du langage courant n'a pas vraiment de sens dans cette situation, le « et » logique serait à redéfinir. La question n'est pas exclusive de la physique quantique : dans le cas du coefficient 1/sqrt(2), demander si le chat est vivant ou s'il est mort équivaut à demander si, à 1 h 30, la petite aiguille d'une horloge est horizontale ou verticale. Donc il n'y pas de contradiction logique.
ps : sqrt (2) = racine carrée de 2