Je viens de terminer les deux parties introductives de La pensée et le mouvant, la première ayant été relue. Manifestement, elles constituent un compte-rendu fidèle mais sommaire de sa pensée, si sommaire que je fus plus d'une fois heurté par un sentiment de frustration provoqué par mon incapacité, ici et là, à lier logiquement les idées présentées. Il va de soi que j'ai certainement ma part de responsabilité dans l'affaire, mais je crois que le texte lui-même, présenté sous forme de résumé, a également la sienne. Il expose une telle diversité de sujets qu'il passe à côté, selon moi, des justifications élémentaires pour expliquer l'enchaînement de ses pensées : la vérité, le temps, l'espace, la matière, un peu de psychologie, le jugement, l'"intuition", la connaissance, etc... Il tire dans tous les sens !
Si l'ensemble de ces deux chapitres ne forment pas (encore ?) un tout cohérent, je reconnais avoir apprécié son texte ponctuellement. Certains paragraphes sont ma foi fort justes à mes yeux, et assurément bien écrits.
Du reste, j'ai une première question : En le lisant j'eus plus souvent qu'à son tour le mot "phénoménologie" en tête. Sa méthode "intuitive" me fait fortement penser à l'épochè husserlienne, de même que la durée évoquée qui touche au fait conscient en tant qu'expérience indivisible, en flux constant. La pensée bergsonienne peut-elle être peu ou prou assimilée à une variante phénoménologique ?
Deuxième question : Il parle souvent du monde matériel, physique, et du monde psychique. Bien sûr, je n'ai pas encore lu suffisamment de lui pour l'affirmer, mais serait-il plutôt dualiste ?
Enfin, question subsidiaire, si je souhaite soumettre à votre sagacité l'un ou l'autre paragraphe, me le verriez-vous faire ici ou sur un topic dédié ?
Si l'ensemble de ces deux chapitres ne forment pas (encore ?) un tout cohérent, je reconnais avoir apprécié son texte ponctuellement. Certains paragraphes sont ma foi fort justes à mes yeux, et assurément bien écrits.
Du reste, j'ai une première question : En le lisant j'eus plus souvent qu'à son tour le mot "phénoménologie" en tête. Sa méthode "intuitive" me fait fortement penser à l'épochè husserlienne, de même que la durée évoquée qui touche au fait conscient en tant qu'expérience indivisible, en flux constant. La pensée bergsonienne peut-elle être peu ou prou assimilée à une variante phénoménologique ?
Deuxième question : Il parle souvent du monde matériel, physique, et du monde psychique. Bien sûr, je n'ai pas encore lu suffisamment de lui pour l'affirmer, mais serait-il plutôt dualiste ?
Enfin, question subsidiaire, si je souhaite soumettre à votre sagacité l'un ou l'autre paragraphe, me le verriez-vous faire ici ou sur un topic dédié ?