Je ne parle que du texte. Si Platon concède effectivement l'immortalité à l'âme, Diotime parle d'un désir d'immortalité et d'une forme d'immortalité. La gloire immortelle et le souvenir des générations sont des formes d'immortalité, mais chercher une belle âme pour produire de belles pensées participe à l'immortalité. Puis elle décrit une dialectique ascendante qui va d'aimer un individu pour sa beauté physique à la beauté en elle-même. Arrivé à ce stade ce n'est plus un simulacre mais un contact avec l'intelligible.
Or, en quoi le moustachu en culotte tyrolienne a-t-il été au contact du beau et du bien ? On peut se souvenir des plus abjectes personnes sans pour autant légitimer leurs actes ou les encenser. La mémoire des hommes n'est pas la mémoire de l'âme qui a été au contact de l'intelligible et donc de l'immortalité.
Dernière édition par Vangelis le Mar 10 Fév 2015 - 16:42, édité 1 fois
Or, en quoi le moustachu en culotte tyrolienne a-t-il été au contact du beau et du bien ? On peut se souvenir des plus abjectes personnes sans pour autant légitimer leurs actes ou les encenser. La mémoire des hommes n'est pas la mémoire de l'âme qui a été au contact de l'intelligible et donc de l'immortalité.
Dernière édition par Vangelis le Mar 10 Fév 2015 - 16:42, édité 1 fois