Euterpe a écrit:aldolo a écrit:Et ce constat consiste à dire que les occidentaux en particulier (ce qui répond à une question de Kthun) ont de plus en plus tendance à prendre pour sens la seule cohérence interne qu'ils supposent à leur discours sur le monde (les élites comme le peuple), et ce depuis la mort officielle de Dieu sans doute.
La "mort de Dieu" commence avec la crise de l'autorité théologico-politique au XVIIe siècle. La question du fondement, et de ce qui garantit un sens, parcourt les quatre siècles qui viennent de passer. Ajoutons à cela les conséquences qu'il a fallu tirer de l'œuvre de Saussure, et la crise du langage qui ébranle toute la littérature contemporaine de Stéphane Mallarmé à Valère Novarina en passant par Karl Kraus... Mais vous préférez discuter philosophie plutôt que savoir philosophique, ce qui revient à vouloir discuter de bananes qu'on n'a jamais mangées par ailleurs.
Et bien voilà une réponse extrêmement claire !
Où l'on voit parfaitement comment un constat (souligné dans mon extrait encore en vue) qui porte sur la réalité du moment n'offre pas le moindre intérêt pour quiconque n'a que la capacité de discuter savoir philosophique sans avoir celle de philosopher, et préfère digresser ou taper des pieds plutôt que de chercher à comprendre.
Il n'est pas question, cher ami, de discuter de quand commencerait le processus de "la mort de Dieu", mais de faire le constat que l'athéisme (à grande échelle en tous cas) peut être daté du XX° siècle. Quant à la "mort de Dieu" (que j'avais mentionnée rapidement pour la seule clarté de ma démonstration), vous préférez parler d'un processus histoire de marquer votre pouvoir (ou votre territoire dirait Deleuze, mais je préfère m'abstenir de ces considérations canines) mais vous êtes encore hors sujet : je me cogne de l'historique du processus "d'athéisation", je vous cause pas de l'intrusion de la science (reprise par trois philosophes) dans le monde religieux d'il y a lurette, mais du passage du monde religieux au monde athée (consultez wiki si ça vous pose problème).
La question du fondement, à part celle du vôtre bien sûr, cher Euterpe, qui pose d'autres problèmes (mais aucune convoitise, rassurez-vous sur ce plan, soyez-en rassuré), j'ignore en quoi elle correspondrait à ce que j'ai écrit et que vous avez encore sous les yeux quelques secondes avant que je disparaisse dans les replis de vos ciseaux pathétiques.
N'êtes-vous jamais tenté par l'idée d'argumenter ? ;)
Je répète donc : je vous cause des conséquences de l'athéisme qui font que la seule cohérence interne vaut sens, et ce de plus en plus aujourd'hui (relisez encore une fois, c'est bon pour ce que vous avez).
(d'ailleurs et puisque vous semblez l'avoir oublié, il est question dans ce fil d'un constat contemporain fait pas Bénéton, et que je prolonge, ne déplaise, par un autre constat contemporain, (et pas de l'Histoire de l'athéisme) : vous êtes toujours hors-sujet)
Reste du message supprimé (cessez vos provocations). Euterpe