Bonjour,
Je vous cite un paragraphe de mon cours à propos de la vérité scientifique. Il a été introduit par la question suivante : si les théories scientifiques, constituant la science, peuvent être falsifiées, peut-on alors parler de vérité scientifique ?
Référence à Karl Popper :
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la deuxième partie. En effet, bien que l'héliocentrisme n'ait pas été démontré par son tout premier théoricien, il s'avère être une évidence grâce aux technologies modernes, aux calculs et autres données scientifiques s'accordant avec les faits, entraînant une correspondance avec eux : ayant donc le critère de vérité. Il s'avère donc qu'aujourd'hui, l'héliocentrisme est un fait évident, démontré et définitif.
Il aurait fallu, selon moi, ajouter cette actualité dans le cours. Néanmoins, le "processus d'infinie rectification" me semble juste. En effet, même si l'héliocentrisme est aujourd'hui évident, nous ne connaissons pas tout, nous sommes toujours en quête de savoir, nous autres scientifiques. En ce sens-là, la science s'inscrit dans un processus d'infinie rectification. C'est la raison pour laquelle la recherche fonctionne toujours.
Qu'en pensez-vous ?
Sakura.
Je vous cite un paragraphe de mon cours à propos de la vérité scientifique. Il a été introduit par la question suivante : si les théories scientifiques, constituant la science, peuvent être falsifiées, peut-on alors parler de vérité scientifique ?
Référence à Karl Popper :
La falsifiabilité est le critère même de la scientificité.
L’héliocentrisme, on le sait, n’a été réellement démontré ni par Copernic (qui ne se fondait que sur la plus grande simplicité mathématique de sa description), ni même par Galilée (dont aucune expérience n’a réellement réussi à confirmer l’hypothèse copernicienne). Cela ne doit pas nous empêcher de dire que Galilée, en un sens, « était dans le vrai »25. Il était dans le vrai au sens où l’héliocentrisme était l’hypothèse qu’il convenait d’adopter dans le contexte de la physique mathématique qu’il venait de fonder (et il ne faut pas entendre par là la simple fondation d’une nouvelle théorie physique, mais la fondation de la physique comme science, au sens moderne du terme, c’est-à-dire d’une connaissance de nature progressive, fondée sur le constant dialogue des mathématiques et de l’expérimentation). « Être dans le vrai », en ce sens, c’est s’exposer au risque de l’erreur, risque qui est aussi la condition de la rectification du vrai, et ainsi de son progrès.
En ce sens, être dans le vrai, c’est tout simplement être dans la science, dans le travail et dans le risque de la science, de sorte qu’il redevient possible de dire, mais en un sens nouveau, qu’il y a bien de la vérité dans les sciences, mais une vérité qui n’est ni évidente, ni démontrée, ni par conséquent définitive, mais qui s’inscrit toujours dans un processus d’infinie rectification.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la deuxième partie. En effet, bien que l'héliocentrisme n'ait pas été démontré par son tout premier théoricien, il s'avère être une évidence grâce aux technologies modernes, aux calculs et autres données scientifiques s'accordant avec les faits, entraînant une correspondance avec eux : ayant donc le critère de vérité. Il s'avère donc qu'aujourd'hui, l'héliocentrisme est un fait évident, démontré et définitif.
Il aurait fallu, selon moi, ajouter cette actualité dans le cours. Néanmoins, le "processus d'infinie rectification" me semble juste. En effet, même si l'héliocentrisme est aujourd'hui évident, nous ne connaissons pas tout, nous sommes toujours en quête de savoir, nous autres scientifiques. En ce sens-là, la science s'inscrit dans un processus d'infinie rectification. C'est la raison pour laquelle la recherche fonctionne toujours.
Qu'en pensez-vous ?
Sakura.