Évidemment Parménide parle de l'être qui se trouve dans tous les étants, mais quand il parle de l'être il ne parle pas d'un objet qui s'appelle l'être, qui est consacré par le tampon d'un article : la maison-la voiture-l'Être. Non. Être est toujours un verbe chez Parménide. C'est pourquoi on dit le fait d'être (comme le fait de manger). Tout ce que Parménide dit dans son texte concerne le fait d'être. Ce fait d'être est éternel. Car du moment que le non-être est impossible (non-être et néant sont synonymes chez Parménide) le fait d'être a toujours été. Il est toujours, il sera toujours. Parménide ne parle pas des étants mais du fait d'être. C'est pour cela que pour Parménide l'être est un. Il n' y a qu'une seule manière d'être. Mais ce n'est pas un objet qui est un objet. Parménide n'a jamais dit que l'être est un. Parménide a dit que le fait d'être est unique. (Plotin, huit siècles plus tard dira que l'être est un).
On est ou on n'est pas. On ne peut pas être plus ou moins. Évidemment le fait d'être ne bouge pas. De quelle manière un état pourrait se mouvoir ? L'énergie ne bouge pas. C'est une notion. Après tout ce qui possède de l'énergie c'est autre chose. Les hommes marchent évidemment, mais le concept homme ne marche pas. Le concept est une notion. Même chose pour Parménide. L'être, le fait d'être est immobile. En revanche il y a cette tendance qui consiste à appliquer ce que Parménide a dit par rapport à la notion d'être, aux étants. Et surtout à fabriquer un étant privilégié qui serait l'être, unique, immobile, immuable. C'est une invention des historiens de la philosophie.
Il est vrai que Parménide a eu des héritiers et ces héritiers ne l'ont pas très bien compris. Soixante après Platon écrit : "Parménide était un philosophe d'une profondeur énorme, mais je crains que nous ne comprenions pas ses paroles et moins encore la pensée qu'il exprimait (dialogue le Théétète). Pourquoi ? Parce que Parménide a été original. On ne peut pas lui appliquer la philosophie de la matière, comme ces philosophes qui parlaient des éléments. On ne peut pas lui appliquer une philosophie des atomes parce qu'il ne parle pas des étants, il parle du fait d'être. Mais son héritier, Melissos, a essayé, étant donné la difficulté de la philosophie de Parménide, de placer ce fait d'être dans l'espace et dans le temps".
Fin de cette étude.
On est ou on n'est pas. On ne peut pas être plus ou moins. Évidemment le fait d'être ne bouge pas. De quelle manière un état pourrait se mouvoir ? L'énergie ne bouge pas. C'est une notion. Après tout ce qui possède de l'énergie c'est autre chose. Les hommes marchent évidemment, mais le concept homme ne marche pas. Le concept est une notion. Même chose pour Parménide. L'être, le fait d'être est immobile. En revanche il y a cette tendance qui consiste à appliquer ce que Parménide a dit par rapport à la notion d'être, aux étants. Et surtout à fabriquer un étant privilégié qui serait l'être, unique, immobile, immuable. C'est une invention des historiens de la philosophie.
Il est vrai que Parménide a eu des héritiers et ces héritiers ne l'ont pas très bien compris. Soixante après Platon écrit : "Parménide était un philosophe d'une profondeur énorme, mais je crains que nous ne comprenions pas ses paroles et moins encore la pensée qu'il exprimait (dialogue le Théétète). Pourquoi ? Parce que Parménide a été original. On ne peut pas lui appliquer la philosophie de la matière, comme ces philosophes qui parlaient des éléments. On ne peut pas lui appliquer une philosophie des atomes parce qu'il ne parle pas des étants, il parle du fait d'être. Mais son héritier, Melissos, a essayé, étant donné la difficulté de la philosophie de Parménide, de placer ce fait d'être dans l'espace et dans le temps".
Fin de cette étude.