Voilà mon problème. Admettons que je sois au chômage et que je doive payer un loyer, nourrir mes gosses, les factures, etc. Peut-on dire alors que c'est cette détermination sociale prise dans la satisfaction des besoins vitaux qui me fera accepter n'importe quel travail ? On entend souvent les chômeurs dire : "je prends le premier truc qui vient...", "je suis prête à tout pour travailler" (sauf les faignasses de chômeurs qui ne supportent pas le vrai travail et vivent au crochet de la société, non je ne vise personne) etc. Mais alors le travail est-il vide de morale ? N'est-il qu'un moyen et jamais une fin pour satisfaire les besoins vitaux ?
Je prendrai un exemple peut-être un peu poussé. La défense d'Adolph Eichmann a consisté en l'accomplissement d'un travail ordinaire, par un fonctionnaire ordinaire, le nazi a même convoqué la morale kantienne du devoir pour expliquer qu'il n'avait finalement rempli que le sien. Son travail était l'accomplissement d'un devoir d'une affligeante banalité. Dès lors il ne s'est pas posé de question pour savoir s'il devait accomplir ce "travail".
J'aimerais avoir votre avis sur cette question de savoir ce qui fait qu'un travail est ou non acceptable.
Je prendrai un exemple peut-être un peu poussé. La défense d'Adolph Eichmann a consisté en l'accomplissement d'un travail ordinaire, par un fonctionnaire ordinaire, le nazi a même convoqué la morale kantienne du devoir pour expliquer qu'il n'avait finalement rempli que le sien. Son travail était l'accomplissement d'un devoir d'une affligeante banalité. Dès lors il ne s'est pas posé de question pour savoir s'il devait accomplir ce "travail".
J'aimerais avoir votre avis sur cette question de savoir ce qui fait qu'un travail est ou non acceptable.