En effet Clément Dousset nous avons "dérivé" mais pas en pur désintérêt du sujet initial, puisque justement un des principes de la philosophie est de permettre une mise en perspective la plus "large" possible d'une question, ici il s'agit de la conscience dans son mode de fonctionnement ou plus exactement dans son existence singularisée, et il est donc bon pour tout le monde d'avoir en lecture continue, plusieurs points clé pour apprécier cette réalité dans son ensemble...
Merci grandement à vous PhiPhilo, pour votre denier post qui explicite la rigueur de votre travail ici et vous avez sans doute raison de vous tourner vers les sagesses orientales pour continuer à approfondir certaines questions qui là seul pourront être, si ce n'est résolues au moins replacées dans une matrice génératrice de sens...
Ayant commencé mon parcours philosophique par les Upanishads (particulièrement Îshâvâsya et la Muṇḍakopaniṣad et pour le yoga la Kudalini tout autant que l'approche non-dualiste de l'Advaita Vedānta de Ādi Śaṅkara, il est évident que ce vaste continent est incontournable pour un philosophe aguerri...
Donc pour reprendre voici extraite d'une vidéo (la qualité médiocre de l'image s'explique) une des phases du travail des sciences issue de la fonctionnalité d'une machine aboutissant à ce qu'une signification vraie mais partielle peut devenir fausse dans sa généralisation ou plus exactement dans "son retour au réel" !
Car comme vous le lisez, le travail de Mr.Dehaene établi une nécessité d'existence de la conscience à partir de quatre présences du sujet ou plus exactement de quatre fonctions ce qui le conduit à déduire que la conscience n'est pas un épiphénomène, mais un aboutissement d'une part de l'évolution rejoignant ainsi les questions philosophiques que nous essayons de parcourir dans le mind-body problem...
Nous pouvons lire très clairement que la question de la conscience est envisagée sous sa présence fonctionnelle par quatre opérations, et que chacune d'elles est infléchie par un présupposé : le corps conscient existe principalement pour connaître, et donc que l'intelligibilité est le centre non seulement de sa structuration physiologique mais aussi de son "rayonnement" comme partie du réel dans la nature...
Nous avons donc quitté l'explicitation biologique ancienne qui présupposait que l'humain comme animal tient une place vitale par son corps, et comme les végétaux se reproduit pour participer à l'unité de la nature...
Cette transition de la place de l'humain semblera peut-être secondaire voire anodine pour certains scientifiques ici ou ailleurs, mais c'est pourtant là que personnellement j'y vois une erreur irréversible, en ce que la conscience par l'intelligence ne résume pas toute la présence du sujet conscient, et donc que toute connaissance séparée de la réalité globale devient dans le retour concret de la présence des corps dans leur milieux naturels une source de détournement de l'évolution de la vie...
À suivre...
Dernière édition par Zeugme le Ven 5 Avr 2019 - 15:25, édité 2 fois
Merci grandement à vous PhiPhilo, pour votre denier post qui explicite la rigueur de votre travail ici et vous avez sans doute raison de vous tourner vers les sagesses orientales pour continuer à approfondir certaines questions qui là seul pourront être, si ce n'est résolues au moins replacées dans une matrice génératrice de sens...
Ayant commencé mon parcours philosophique par les Upanishads (particulièrement Îshâvâsya et la Muṇḍakopaniṣad et pour le yoga la Kudalini tout autant que l'approche non-dualiste de l'Advaita Vedānta de Ādi Śaṅkara, il est évident que ce vaste continent est incontournable pour un philosophe aguerri...
Donc pour reprendre voici extraite d'une vidéo (la qualité médiocre de l'image s'explique) une des phases du travail des sciences issue de la fonctionnalité d'une machine aboutissant à ce qu'une signification vraie mais partielle peut devenir fausse dans sa généralisation ou plus exactement dans "son retour au réel" !
Car comme vous le lisez, le travail de Mr.Dehaene établi une nécessité d'existence de la conscience à partir de quatre présences du sujet ou plus exactement de quatre fonctions ce qui le conduit à déduire que la conscience n'est pas un épiphénomène, mais un aboutissement d'une part de l'évolution rejoignant ainsi les questions philosophiques que nous essayons de parcourir dans le mind-body problem...
Nous pouvons lire très clairement que la question de la conscience est envisagée sous sa présence fonctionnelle par quatre opérations, et que chacune d'elles est infléchie par un présupposé : le corps conscient existe principalement pour connaître, et donc que l'intelligibilité est le centre non seulement de sa structuration physiologique mais aussi de son "rayonnement" comme partie du réel dans la nature...
Nous avons donc quitté l'explicitation biologique ancienne qui présupposait que l'humain comme animal tient une place vitale par son corps, et comme les végétaux se reproduit pour participer à l'unité de la nature...
Cette transition de la place de l'humain semblera peut-être secondaire voire anodine pour certains scientifiques ici ou ailleurs, mais c'est pourtant là que personnellement j'y vois une erreur irréversible, en ce que la conscience par l'intelligence ne résume pas toute la présence du sujet conscient, et donc que toute connaissance séparée de la réalité globale devient dans le retour concret de la présence des corps dans leur milieux naturels une source de détournement de l'évolution de la vie...
À suivre...
Dernière édition par Zeugme le Ven 5 Avr 2019 - 15:25, édité 2 fois