Après cette passe d'armes nécessaire et éducative sur la délicate et peut-être même irréconciliable communication à partir de l'intelligibilité philosophique ouverte au sens et de l'intelligibilité scientifique performative dans la signification, j'essayerais de rebondir sur cette dernière phrase de PhiPhilo :
Ceci pour pouvoir réintégrer plus tard la place du travail scientifique issu de l'utilisation des machines complexes dans l'usage propre du savoir conscient des sociétés humaines...
Spoiler :
Avertissement : Dans le texte ci-dessous, le mot "puissance" sera toujours compris dans le sens : de potentialité, être en devenir, voir même comme capacité non déterminée, quand il s’applique aux humains, et comme : pouvoir, énergie ou force s’appliquant aux machines.
1. Préliminaire : Si tout usage est déterminé par la relation individu/environnement, son intelligibilité par analogie avec la cause efficiente ne suffit pas à rendre compte de toutes ces singularités surtout lorsqu'il s'agira de comprendre ce qu'est l'utilisation de machines complexes ou de machines dans un travail quotidien, voir continu…
Il sera donc nécessaire de mettre usage/travail/utilisation dans un questionnement qui intègre : le fait social, la disproportionnalité de puissance humain/machine et l'irréversibilité des conséquences de certaines machines dans l'omniprésence de leurs fonctionnalités, nous devons donc trouver ce que l'usage, le travail et l’utilisation sont comme activités proprement autonomes et de diversement modulables comme puissance/capacité non déterminée et donc sujet à dérives…
En effet, l'utilisation par exemple d'un outil manuel (un marteau) permet une action par laquelle un agent (l'ouvrier) acquière une autonomie dans la responsabilité de son travail, car c'est par l'utilisation de ce moyen-terme qu'est l'outil, que la finalité du travail c’est-à-dire, le clou planté devient un usage pour y accrocher quelque chose.
De même ce qui est en devenir dans chaque travail a toujours, pour l'agent, une proportionnalité d’autonomie due aux rectificatifs continuels de l'utilisation des outils, et c'est par le fait d’un usage dans son travail, que l'agent peut appliquer sa technique sur une matière qui est en puissance de pâtir, et comme tel, l'usage dans un travail par l’utilisation d’outils, restitue cette potentialité par une diversité de modulations en devenir.
Nous allons donc regarder la distinction entre usage, travail et utilisation, car ces trois dimensions de l'agir humain restituent les trois formes de relations que nous avons avec la matière extérieure à notre corps.
En effet nous n'usons pas de notre corps, nous ne le travaillons pas (sauf en recherche de performation sportive abusive) et encore moins nous l'utilisons, cette simple rectification nous permettra d'aborder la matière comme objet de l'usage, du travail et de l'utilisation.
La matière a une disponibilité extrême quant à sa passivité locale, mais une indisposition quant à ce que nous voulons en faire usuellement, dans un travail et par l’utilisation, c’est pourquoi il est nécessaire de trouver en elle ce qui justifie une telle passivité et en même temps une telle indisposition…
En effet dans les matières brutes comme les pierres, la terre et tous les matériaux qu’elle recèle, même les végétaux sont en partie statiques et en partie disponibles, tout l’enjeu du travail et de l’utilisation sera de modifier quelque peu cette bis-partition matérielle…
Pour l’usage, qui est plus complexe puisqu’il nécessite une disponibilité plus universelle et con-naturelle aux fonctions de notre corps, à cause de l’assimilation des aliments, boissons, l'usage des vêtements et quelques autres objets etc... de fait l’usage sera actif souvent à la suite d’un travail et toujours lié à une utilisation spécifique, comme le fait culturel de cuisiner de telle manière par exemple qui est un usage mais qui réclame un travail et une utilisation des matières premières…
Et donc nous sommes conduits à prendre cette triple distinction, usage, travail, utilisation comme nécessaire pour subvenir à l’élucidation du pire traumatisme que le corps puisse supporter à savoir : l’inconscience de sa responsabilité vitale (qui n'est pas traitée pour le moment)
Ainsi, la confusion ou le glissement qui conduit l'espèce humaine dans sa presque totalité à user, travailler et utiliser le corps humain comme matière, de l'asservissement jusqu'à sa destruction, mérite de chercher et d'essayer de comprendre quand et comment cette confusion à lieu.
2. La dénaturation ?
La dénaturation de notre corps est une des causes de notre absence du réel, ce pourquoi il nous est maintenant presque impossible dans certains cas de nous positionner dans le monde naturel, mais nous contraint à nous maintenir dans un monde artificiel, ce que cette dénaturation pose comme contrainte n’est pas seulement un dérèglement physiologique des cinq sens, mais aussi une séparation des rythmes de correspondances entre notre corps et son milieu vital naturel.(les points vitaux de l'évolutions)
En détail il serait possible de comprendre comment et pourquoi cette dénaturation nous contraint à construire un monde artificiel puisque tout corps ne peut vivre que dans un milieu lui correspondant, et que le mésusage du corps, que l’humanité entérine, l’oblige de plus en plus à se recomposer un milieu artificiel pour survivre.
Il est donc évident que le milieu artificiel prédispose une suite de fonctions subsidiaires qui réorientent la conscience du réel naturel vers la continuation de la prise de contrôle de l'environnement.
Et si ce conditionnement artificiel est la conséquence de la volonté de puissance, (cette fois-ci s’appliquant comme force de réalisation) qui a émergé du travail démultiplié par la machine, et d’un mésusage du corps dans ses fonctions vitales, il est survenu conséquemment aux envies de suprématies des humains sur leurs destins, sur leurs contemporains et sur le milieu naturel.
Le premier élan de cette dénaturation est donc à rechercher dans les premiers moments de la transformation de l'environnement par les premiers travaux des matériaux comme le bois, la pierre, les aliments, la terre, les fibres etc...
Faire un objet en vue d'un usage fut l'acte artificiel premier, et puis la gestion des sols et des bêtes et des autres humains fut aussi de ce même élan, telles furent aussi les rudiments de toutes les connaissances techniques...
Et aujourd’hui nous ne pouvons pas aborder le champ de la connaissance humaine sans en même temps opter pour une lecture spécifique que procure telle ou telle civilisation, car ce qui distingue ces diverses connaissances c'est avant tout leur appropriation respective du milieu, tant au plan de la gestion des ressources naturelles que de la recherche d'identification des individus au modèle dominant, ainsi est apparue la notion de propriété intellectuelle et l'appartenance culturelle à telle ou telle civilisation…
Ce que nous pourrions alors désigner comme dénaturation, c'est un développement unilatéral du groupe par la coopération de chacun, dans un système de représentation symbolique, tant gestuel (cause efficiente) qu'imaginaire (cause exemplaire), ainsi l’implication collective par la capacité à transformer la matière et par le droit, de l'appropriation matérielle et intellectuelle sont devenues les causes univoques de cette dénaturation…
L'ampleur de cette fonction spécifiquement humaine que sont la transformation et l'appropriation univoque du milieu, pose bien aussi la question de l'identification et de l'appartenance au groupe, puisque c'est par l'adhésion active ou passive mais plus souvent les deux, que se perpétuent les formes spécifiques d'une culture et la normalité d'une identité qui reste pourtant évolutive...
Ce qui signale donc magistralement les premiers temps de cette dénaturation, c'est une suite de trois passages spécifiquement humains :
1/ Le choix de mutabilité (progrès) comme activité de l’intelligence et de l’imaginaire vers la volonté d’agir.
2/ L’appropriation efficiente (travail et propriété) comme activité de la volonté et de la mémoire vers l’intelligence pratique.
3/ La communication éducative (les sciences et techniques) comme activité de l’intelligence et de la mémoire vers la volonté d’universalisation.
Ce qui résulte alors de cette "aventure humaine" est indissociablement la conséquence du rapport entre les moyens et la fin (ou les fins) qui s'étagent par enchaînement dans cette logique du dépassement de la nature première…
Il est indispensable d'évoquer aussi le rapport de l'humain à la mort individuelle et à la mort collective, et pourquoi il est incontournable de souligner l’usage culturel de la mort comme repoussoir naturel et justifiant certaines activités artificielles humaines, puisque la mort est un impénétrable fait de nature qui s’oppose littéralement à l’envie de toute-puissance de cette dénaturation...
Comme cause de cette élan et recherche de dénaturation collective, il y a donc l'enfermement dans la mortalité corporelle singulière utilisée comme repoussoir et qui est aussi importante que toutes les autres causes de dénaturation que nous avons évoqué plus haut, mais celle-ci est primordialement une répulsion de la limite individuelle dans le développement émancipateur de l'espèce humaine avec la nature, et qui pourrait se résumer ainsi : faire survivre l'esprit du groupe puisque l'esprit de l'individu est transitoire.(philosophie hégélienne par exemple)
Alors que les religions naturelles ont longtemps "géré" cette répulsion de la mort, la dénaturation de l’humanité en a modifié et en masque les contours, par la médecine et la consommation de masse, la mort est acceptée aujourd'hui comme un épiphénomène d'alternance de l'appropriation temporaire du monde…
Pour finir, les méta-activités que sont les perspectives "de vies extraterrestres de l'humanité" posent aussi la question du rapport de la nature corporelle séparée de la nature comme milieu de vie, et cela ouvre alors le champ ultime de la dénaturation.
Mais pour préciser la place de la complexité de l’usage dans l’élan de dénaturation, il est indispensable d’identifier ce que la notion d’émancipation à spécifiquement modifié dans la présence respective de chaque individu, car la capacité de mutabilité au sujet de l’usage s’exerce dans les deux sens, de l’agent vers le patient et du patient vers l’agent, tout autant que de l’intelligence vers la volonté et que de la volonté vers l’intelligence…
3. L'émancipation
Elle semble être une forme de continuité dynamique des corps humains entre leur matérialité et leur vie biologique, ce par quoi un individu "émerge" de sa quantification numérique matérielle et se stabilise qualitativement par sa présence psychophysiologique de vivant individualisé.
Mais il y a aussi une des modalités de cette présence au monde de l'individu qui ne semble pas être en continuité avec son état naturel stabilité, c'est sa relation à ses productions complexes que sont les machines (Voir le travail de Simondon sur ce sujet)
La distinction entre l'outil et la machine, nous place devant ce fait: tant que la main tenait l'outil, la présence du geste physique était la mesure de l'activité de transformation de la matière, mais depuis que la machine est interposée comme unité ou réseau semi-autonome, entre le corps et la matière, la qualité du geste est de fait complexifié selon deux directions, la rapidité et l'autonomisation répétitive du travail à effectuer, et ces deux rapports quantitatif au travail sont maintenant la qualification même de la présence du travailleur, comme une exigence de coller à son nouvel environnement dynamique, à savoir la productivité.
Et pour les machines complexes c’est encore plus significatif, puisque l’apport de spécifications dans un travail rendu impossible sans elles leur confère une quasi-égalité de considération collaboratrice que les autres collaborateurs ou collaboratrices, et cela à cause de l’appétence que les machines complexes génèrent sur notre volonté et notre intelligence cherchant elles même leurs propres émancipations totales…
4. Alors pourquoi les machines ?
Tout d'abord si nous recherchons l'origine naturelle des machines, nous trouvons inévitablement le langage, car c'est à partir de la morphosyntaxe que l'intentionnalité communicative a posé comme forme représentative du réel sensible, la possibilité de reproductibilité à l'identique, à savoir la signification.
Et c'est pour pouvoir fixer une cohérence dans la cohésion de ces formes représentatives successives entre l'imagination et la mémoire, que le langage c’est établi dans "des engrenages logiques" et qui sont analogiquement les mêmes que les proto-fonctionnalités des machines.
Or, si nous acceptons que les machines soient des objets fonctionnels qui produisent des effets, leur dimensionnalité interactive dans la réalité physique reposent sur leurs activités déterminées et s’ouvrent à l'efficience de la reproductibilité (survalorisation de la certitude du résultat cause/effet comme dans la logique scientifique).
Et l’on peut même dire que les machines se limitent à produire de la signification et ne peuvent en aucun cas produire du sens, puisqu’elles sont uniquement conditionnées par leur fonction respective et que la fonction ne suffit pas à « produire » un sens, ainsi elles restent soit dans la réitération, soit dans l’interprétation combinatoire des significations, c’est ce que l’on nomme la fonctionnalité des programmes.
Et si dans le cas du langage, qui permet de déployer la diversité des significations en vue du sens, (comme le fait aussi la vie qui au travers du multiple produit le diverse), l’usage des machines semble vouloir être soutenu par une volonté humaine de performation, quant à partir du diverse elle veut produire du multiple.
Toutefois cette explicitation nous porte à considérer aussi les spécificités propres de chacun des trois niveaux, qui sont trois marqueurs de la relation de l'individu humain à son milieu de vie :
1/ Dans le cas de la matière indifférenciée, le corps constitué est le produit de la relation de telles qualités avec telle quantité tout en restant ouverte à l'évolution vitale des mélanges résultant de tous les contacts possibles (dans l’usage, le travail et l’utilisation par exemple).
2/ Dans le cas du langage, l'individu produit une forme sonore représentative des formes physiques, en ayant codé phonétiquement la relation de telle réalité avec tel mot, permettant une modélisation évolutive réduite à la progression et à l’échange culturel possible.
3/ Dans le cas des machines, la fonctionnalité produit une répétitivité de la transformation de telle quantité de matière au travers de ses qualités propres, permettant de reproduire à l'identique les objets simples ou complexes, ce qui réduit la diversité à la multiplicité, du même vers le même et finalement impose la quantification avant la qualification.
Nous voyons donc que, par le moyen terme du langage, la machine produit dans l'ordre inverse ce que la matière a fait au cours de l’évolution par la vie, puisque ce mouvement évolutif naturel de la matière vers la vie qui est le rassemblement d'informations indifférenciés vers un corps constitué est tourné vers la relation et l’échange des individus entre eux, alors que les machines produisent un mouvement différencié uniquement dirigé vers le partage spécifique des transformations matérielles.
Cette direction vitale des informations matérielles en vue de la formation d'un corps individuel vivant évolutif devient, par le corps/moyen-terme de la machine qui est imposée dans notre monde artificiel, une réduction quantitative des informations en vue de la production d'un objet quasiment statique dans son évolution propre (comme le savoir issu de toutes les études scientifiques), cette fixité d'informations est le propre de la machine, pensée et construite par l'humain, en continuité de l’extrapolation spécificité de son langage comme échange d'informations jusqu’à l’unique partage informationnel du fonctionnement de la machine ou du programme (Conscience computationnelle)
En effet, la machine informatique en étant un des sommets de cette inversion de mouvement qualité/quantité, produit des objets très proches des signifiants (les significations) du langage en ignorant tout de ses ‘‘signifiés’‘ (le sens ultime).
C'est aussi sans doute pourquoi beaucoup de machines sont aussi souvent vectrices de morts pour des individus vivants, car ces deux mouvements contraires, de la qualité vers la quantité et de la quantité vers la qualité, ne peuvent coexister sans s'opposer parfois et se détruire souvent, ce qui n’était pas le cas des outils comme nous allons le voir plus loin, (sauf dans le cas des armes, outils préfigurant les machines).
5. Mais reprenons la recherche de ce qu’est spécifiquement l’usage.
L'usage se distingue aussi du travail et de l'utilisation par un rapport de complémentarité entre agent et patient, le travail lui, pose un rapport de continuité entre une matière et une autre, et l'utilisation un rapport de fonctionnalité entre deux efficiences (le possible et le droit de faire), donc si nous faisons de l'usage un rapport de continuité, nous tombons dans la soumission de l'habitude, et sous le rapport de fonctionnalité, dans l'impasse de la nouveauté choisie pour elle-même (consommation de masse).
Pareillement si le travail est regardé comme une complémentarité entre agent et patient, nous devenons dépendants de nos réalisations, et sous un rapport fonctionnel, le travail devient conduit uniquement par ce principe : tout ce qui fonctionne est bon, ce qui est faux bien sûr !
Enfin, l'utilisation regardée comme complémentarité entre agent et patient fait de nous des vivants dépendants des machines, et si l’utilisation est acceptée comme la continuité entre deux matières (notre corps et le produit de consommation), nous devenons des consommateurs forcenés.
Il est donc utile d’ouvrir la question de la collaboration dans le travail, pour découvrir peut-être que le mésusage de l’usage et de l’utilisation provient d’une orientation erronée de la collaboration dans le travail.
6. La collaboration
Ce que la notion de collaboration pose dans le travail c'est tout d'abord la nécessité d'accepter l'altérité, et ce mouvement intérieur de reconnaissance pour l'intelligence et la volonté est autant fondé sur un besoin que sur un projet, c'est ce qui lui fait être un des fondements du développement des civilisations.
Et de fait il y a quatre types de collaborations qui se subdivisent chacun en deux phases :
1/ c'est intelligibilité commune de l'œuvre qui se divisent en connaissance du projet et en connaissance de l'exécution réalisables par un travail.
2/ c'est la coopération entre des savoir-faire différents qui se divisent dans le choix et dans l'appropriation/choix des moyens nécessaires (les matières et les outils) pour telle fin (l'œuvre ou l’ouvrage).
3/ c'est le partage du travail qui se divisent entre un rapport au temps et un rapport au lieu de réalisation du travail.
4/ c'est la présence contiguë des exécutants qui se divise en gestes et paroles du travail.
De ce point de vue, nous pouvons dégager un principe actif commun à ces quatre types de collaborations, c'est la rencontre tant intellectuelle que physique des participants, cette rencontre est elle-même soumise aux capacités et à l'entente de ces participants.
C'est pourquoi aussi toutes les œuvres et ouvrages ne peuvent être exécutées en collaboration, mais que certaines l'exigent, car c'est dans la rencontre que se trouvent jointes la disponibilité et les capacités des acteurs potentiels et par ces deux dernières, la diversité des réalisations possibles.
La collaboration est aussi une transformation de la présence personnelle de chaque participant, avec ce que le travail dégage de perfectionnement pratique individuel, c'est même en cette collaboration comme relation aux autres et au monde que l'on passe de l'individualité à la personnalisation de sa présence, ana-logiquement comme dans une relation amoureuse.
La volonté de collaborer est quant à elle, une acceptation de l'autre mais aussi une disponibilité à entrer dans une transformation de soi et du milieu de vie, c'est pourquoi le travail est éducatif, car il propose une adhésion à un bien commun personnalisé et pas seulement individuel par la réalisation de l'œuvre.
Cette personnalisation du bien commun est le premier acte politique, puisqu'il engage un individu dans une œuvre commune qui passe par la responsabilisation, donc à la personnalisation de sa présence, ce qui fait aussi que le travail est la plus universelle des bases relationnelles dans la formation de la société, devant la famille, qui elle en est la base vitale.
Si la collaboration devient, en cette recherche de partage du temps et de l'espace, une justification d'appartenance au groupe, elle est surtout une participation au bien commun, c'est-à-dire une prolongation de son bien propre dans le bien de tous par l’échange.
À suivre...