Suite…
Pourquoi les corps existent-ils à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même ?
Préambule:
Si cette question peut être envisagée par la recherche d’un pourquoi et pas seulement d’un comment, c’est que justement il existe un dualisme corps/esprit qui maintient toujours plus ou moins la recherche scientifique et philosophique dans une hésitation qu’en à l’attribution d’un premier dans l’ordre de l’être, donc rechercher dans les « comment » (phénoménologiques) mais aussi ne percevoir le corps (disons humain pour le moment) uniquement que comme un unité de temps et de lieu sensible et pensant n’est pas suffisant, car il peut être aussi identifié dans la recherche de son pourquoi, par une unification particulière ou plus exactement, par ce qu’il génère comme modifications irréversibles par sa seule présence et par ses propriétés, ses activités, et par sa réactivité dans un milieu…
La recherche d’un pourquoi tendrait donc à vouloir sortir de ce paradoxe qui légitime autant les philosophies du devenir que celles de l’être, autant la représentation idéelle que morale d’une humanité au commande d’elle même, et surtout pourrait faire sortir de l’accumulation d’un savoir qui ne répond pas aux questions mais les fracture en une suite d’autres questionnements, faisant alors surgir le spectre de la complexité comme l’indépassable réalité que chacun-e a en face de soi ! (et même en soi-même pour la psychologie basique)…
Reprenons donc la question du pourquoi les corps existent à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même ? Et essayons de trouver en quoi la réponse à cette question pourrait faire avancer celle-ci, résumée, qui occupe ce sujet : la conscience comme entité personnifiée par son implication dans un monde sensible est-elle localisable et identifiable dans la fonctionnalité du cerveau ? (humain puisqu’il s’agit presque uniquement de lui ici)
Si le roseau pensant de Pascal préfigure un comment la singularité de la conscience pensante peut en même temps inclure et être incluse dans son milieu en ayant une « supériorité » de se savoir mortelle, la question de l’inclusion devient très vite une mise en perspective d’un infini dans un fini et peut éventuellement ouvrir sur une recherche d’apaisement intérieur que les arts et la vie politique, tout comme les recherches scientifiques peuvent fournir des moyens à son obtention, cette recherche d’apaisement ne suffit pas dès lors où il faut rendre compte des nuances évolutives de la conscience, autrement dit de sa place dans la nature…
C’est là où le pourquoi devient incontournable et même plus, devient l’unique questionnement actif et pas seulement réactif comme le serait la réponse à un comment ceci existe ou fonctionne, car la particularité du pourquoi en plus de prendre verticalement l’existence dans son entièreté, fait accéder à la notion de finalité, qui n’est plus de l’ordre de la saisie quantitative des causes nécessaires à l’explication d’un phénomène ou d’une entité comme la conscience, mais suggère son immédiate participation dans le tout, qui n’est plus ni qualitatif ou quantitatif mais inclusivement participante…
Le phénomène naturel et la conscience auraient donc un statut existentiel cœxtensif dans l’unification évolutif du réel en un point significatif dont seule la question « pourquoi ? » apporterait la clef, cette ouverture est en faite la seule libération susceptible d’apaiser la conscience, n’en déplaise aux autres tentatives pour résoudre la question de l’existence de la conscience : soit par aménagement du monde par les techniques, soit par emménagement dans le monde par le langage, soit par déménagement du monde dans les arts, soit encore par réaménagement des mondes par les projections figuratives de la psychologie et consœurs…
Car le questionnement du pourquoi est comme la conscience, une tension actuelle, ou dit autrement un temps localisé de contacts avec le réel objectif et le réel subjectif, ainsi le pourquoi ne suggère que ce qu’il désigne immédiatement comme relation subsistante, comme immédiateté de la présence où justement il n’est plus question de départager tel élément de tel autre, ou de situer celui-ci ici ou en rapport à tel autre, mais de rentrer dans une acceptation unifiée du tout, de ne le percevoir dans sa diversité et sa multiplicité que par son unité, donc de refermer le raisonnement pour entrer en contemplation…
Le pourquoi de la conscience et pourquoi les corps existent à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même se trouve résolut si nous acceptons que ce pourquoi est une recherche continuelle de la contemplation du tout par l’un, car à la conscience humaine (mais pourrions nous dire aussi à l’évolution du Tout vivant) revient à tourner la position temporaire du corps vers ce qui unifie ce tout, bien que ne pouvant pas être nommer (comme dit dans le Tao) puisqu’il est au-delà : 1/ de l’explication scientifique parce qu’il n’est plus sécable, 2/ de la déduction parce qu’il n’est plus identifiable, 3/ de l’induction car ses parties ne peuvent plus être mise en relation, 4/ de l’abduction car la valorisation du vraisemblable comme effet ne peut remonter à sa cause, 5/ de l’abstraction sensible car la saisie temporaire du sensible est limitée par le lieu du corps, 6/ de l’introspection car l’immanence de la conscience ne résous pas la singularité de l’acte contemplatif, et même 7/ de la signification car en contemplant l’intelligence unie à la volonté ne désigne rien d’autre que son acte (1), la contemplation comme unité vitale est donc aussi ce qui implique pourquoi le corps existe à partir d’un milieu qui le porte comme une singularité en modification de lui même, cette unité contemplative du corps en son milieu de vie devenant une nouvelle lecture du réel, et donc aussi éventuellement une porte ouverte sur une éco-logie par laquelle la place de l’humain serait enfin et possiblement envisagée comme vraie place dans la nature…
1) Puisque l’on ne connaît la contemplation qu’en contemplant personnellement, l’on pourrait avoir la mémoire d’avoir contempler mais pas de mémoire de ce qui a été contemplé, car il y a bien dans la contemplation naturelle une saisie de l’altérité absolu de son être qui justement révèle l’incomplétude de l’humain singulier, « perdu » dans une infinité de possibles et donc conduit (mais pas condamné) à choisir librement sa place, non pas comme choix tragique (position Nietzschéenne) à partir de sa finitude (élimant toute transcendance) mais à partir de sa capacité à contempler comme renouvellement continuel du regard sur le réel…
Pourquoi les corps existent-ils à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même ?
Préambule:
Si cette question peut être envisagée par la recherche d’un pourquoi et pas seulement d’un comment, c’est que justement il existe un dualisme corps/esprit qui maintient toujours plus ou moins la recherche scientifique et philosophique dans une hésitation qu’en à l’attribution d’un premier dans l’ordre de l’être, donc rechercher dans les « comment » (phénoménologiques) mais aussi ne percevoir le corps (disons humain pour le moment) uniquement que comme un unité de temps et de lieu sensible et pensant n’est pas suffisant, car il peut être aussi identifié dans la recherche de son pourquoi, par une unification particulière ou plus exactement, par ce qu’il génère comme modifications irréversibles par sa seule présence et par ses propriétés, ses activités, et par sa réactivité dans un milieu…
La recherche d’un pourquoi tendrait donc à vouloir sortir de ce paradoxe qui légitime autant les philosophies du devenir que celles de l’être, autant la représentation idéelle que morale d’une humanité au commande d’elle même, et surtout pourrait faire sortir de l’accumulation d’un savoir qui ne répond pas aux questions mais les fracture en une suite d’autres questionnements, faisant alors surgir le spectre de la complexité comme l’indépassable réalité que chacun-e a en face de soi ! (et même en soi-même pour la psychologie basique)…
Reprenons donc la question du pourquoi les corps existent à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même ? Et essayons de trouver en quoi la réponse à cette question pourrait faire avancer celle-ci, résumée, qui occupe ce sujet : la conscience comme entité personnifiée par son implication dans un monde sensible est-elle localisable et identifiable dans la fonctionnalité du cerveau ? (humain puisqu’il s’agit presque uniquement de lui ici)
Si le roseau pensant de Pascal préfigure un comment la singularité de la conscience pensante peut en même temps inclure et être incluse dans son milieu en ayant une « supériorité » de se savoir mortelle, la question de l’inclusion devient très vite une mise en perspective d’un infini dans un fini et peut éventuellement ouvrir sur une recherche d’apaisement intérieur que les arts et la vie politique, tout comme les recherches scientifiques peuvent fournir des moyens à son obtention, cette recherche d’apaisement ne suffit pas dès lors où il faut rendre compte des nuances évolutives de la conscience, autrement dit de sa place dans la nature…
C’est là où le pourquoi devient incontournable et même plus, devient l’unique questionnement actif et pas seulement réactif comme le serait la réponse à un comment ceci existe ou fonctionne, car la particularité du pourquoi en plus de prendre verticalement l’existence dans son entièreté, fait accéder à la notion de finalité, qui n’est plus de l’ordre de la saisie quantitative des causes nécessaires à l’explication d’un phénomène ou d’une entité comme la conscience, mais suggère son immédiate participation dans le tout, qui n’est plus ni qualitatif ou quantitatif mais inclusivement participante…
Le phénomène naturel et la conscience auraient donc un statut existentiel cœxtensif dans l’unification évolutif du réel en un point significatif dont seule la question « pourquoi ? » apporterait la clef, cette ouverture est en faite la seule libération susceptible d’apaiser la conscience, n’en déplaise aux autres tentatives pour résoudre la question de l’existence de la conscience : soit par aménagement du monde par les techniques, soit par emménagement dans le monde par le langage, soit par déménagement du monde dans les arts, soit encore par réaménagement des mondes par les projections figuratives de la psychologie et consœurs…
Car le questionnement du pourquoi est comme la conscience, une tension actuelle, ou dit autrement un temps localisé de contacts avec le réel objectif et le réel subjectif, ainsi le pourquoi ne suggère que ce qu’il désigne immédiatement comme relation subsistante, comme immédiateté de la présence où justement il n’est plus question de départager tel élément de tel autre, ou de situer celui-ci ici ou en rapport à tel autre, mais de rentrer dans une acceptation unifiée du tout, de ne le percevoir dans sa diversité et sa multiplicité que par son unité, donc de refermer le raisonnement pour entrer en contemplation…
Le pourquoi de la conscience et pourquoi les corps existent à partir d’un milieu qui les porte comme des singularités en modification de lui même se trouve résolut si nous acceptons que ce pourquoi est une recherche continuelle de la contemplation du tout par l’un, car à la conscience humaine (mais pourrions nous dire aussi à l’évolution du Tout vivant) revient à tourner la position temporaire du corps vers ce qui unifie ce tout, bien que ne pouvant pas être nommer (comme dit dans le Tao) puisqu’il est au-delà : 1/ de l’explication scientifique parce qu’il n’est plus sécable, 2/ de la déduction parce qu’il n’est plus identifiable, 3/ de l’induction car ses parties ne peuvent plus être mise en relation, 4/ de l’abduction car la valorisation du vraisemblable comme effet ne peut remonter à sa cause, 5/ de l’abstraction sensible car la saisie temporaire du sensible est limitée par le lieu du corps, 6/ de l’introspection car l’immanence de la conscience ne résous pas la singularité de l’acte contemplatif, et même 7/ de la signification car en contemplant l’intelligence unie à la volonté ne désigne rien d’autre que son acte (1), la contemplation comme unité vitale est donc aussi ce qui implique pourquoi le corps existe à partir d’un milieu qui le porte comme une singularité en modification de lui même, cette unité contemplative du corps en son milieu de vie devenant une nouvelle lecture du réel, et donc aussi éventuellement une porte ouverte sur une éco-logie par laquelle la place de l’humain serait enfin et possiblement envisagée comme vraie place dans la nature…
1) Puisque l’on ne connaît la contemplation qu’en contemplant personnellement, l’on pourrait avoir la mémoire d’avoir contempler mais pas de mémoire de ce qui a été contemplé, car il y a bien dans la contemplation naturelle une saisie de l’altérité absolu de son être qui justement révèle l’incomplétude de l’humain singulier, « perdu » dans une infinité de possibles et donc conduit (mais pas condamné) à choisir librement sa place, non pas comme choix tragique (position Nietzschéenne) à partir de sa finitude (élimant toute transcendance) mais à partir de sa capacité à contempler comme renouvellement continuel du regard sur le réel…