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En reprenant plus sérieusement la question que pose clément dousset, sur la possibilité de contrefaire la conscience dans une unité informatique, certaines participations délétères ci-dessus obligent à entrevoir que même l’intelligence humaine peut se comporter comme une machine sitôt qu’elle se contraint elle même à utiliser ses connaissances pour édifier un système logique de positionnement grammaticale réflexif…
Je m’explique, la recherche logique en philosophie, qui depuis longtemps intègre des processus quantitatifs d’évaluation du langage par association de concepts formels, a posé une irréversible mise en perspective du vraisemblable, c’est-à-dire une solution partielle intégrant de possibles extensions qui proviendraient des effets même de cette recherche philosophique…
Ainsi la pensée logique du langage rationnel qui part des sophistes, passe par Descartes, Spinoza, Hume, atteint avec Hegel un Point de Non Retour (là aussi), car le positionnement de la pensée philosophique a mutée en se recentrant sur une possible symétrie pensée/langage, donc se devant d’intégrer tout ce que l’intelligence a comme vitalité naturelle, dans une rationalité « de logique mathématique » , c’est-à-dire une inversion de la qualité de l’acte intellectuel qui cherche le sens de la vie son « pourquoi » dans une quantification d’interrelations que la raison produit systématiquement dans l’élaboration de la signification de son exposé « des comment »…
Cet usage détourné de l’intelligence naturelle par des constructions rationnelles préfigure ce que certains nomment maladroitement « I.A », mais qui devrait être nommée « R.A » pour Raisonnement Artificiel car c’est bien l’ultime moment d’une recherche logique du langage que cette technologie tente d’imposer dans les lieux où justement les relations humaines ne sont plus que des rapports de puissances de la signification du langage et plus du tout une recherche de finalité du sens de la vie…
Point nécessaire de s’étendre plus avant sur ce constat, celles et ceux qui ont comprit savent de quoi je parle, celles et ceux qui ne voient pas de quoi il s’agit, de toute façon ne verront que lorsque la contrainte de ces technologies informatiques les aura rendu aussi prévisible qu’un programme…
Pour les scientifiques (comme clément dousset, que je ne veux pas désigner spécialement comme ultime défenseur de la conscience humaine) qui produisent une science à visage humain, je leurs souhaite bonne chance, puisque je ne sais pas jusqu’où leurs recherches les mèneront, et si ils auront le réflexe naturel de sauvegarder la singularité de la conscience humaine dans ses spécificités évolutives…
P.S : à bien des égards je reste dubitatif sur le sérieux et l'importance de débattre sur des sujets où certaines participations ne sont plus dirigées vers une recherche de vérité commune...