PhiPhilo a écrit:La philosophie est modératrice par elle- même.
Un petit problème de logique, que vous pouvez m'aider à résoudre. Puisqu'il n'y a plus de modérateurs, quand des textes sont supprimés, comme cela est arrivé il y a peu de temps, c'est vous qui avez agi. Peut-on en conclure que lorsque vous dites " La philosophie est modératrice par elle-même", vous vous prenez pour LA PHILOSOPIE ??????????Motaliste ancore moins.
Cela n'a pas été corrigé. Je n'avais pas vu le "ancore". Il y a des bistrots sur le chemin de votre crapahutage ? S'ils sont ouverts, bien sûr.
Ah si, mon gros bébé ! Cela a été corrigé ... parce que Tonton ne supporte pas les fautes d'orthographe, fussent-elles d'étourderie ! Faut lire, lire, encore lire et relire, mon gros nounours ! Après, pour répondre à la première question portant sur la PHILOSOPIE (en grec : amour de la lucidité), comme c'est compliqué, alors je me fends d'un p'tit copier-coller provenant de mon disque dur :
Lucky : étant donné l'existence telle qu'elle jaillit des récents travaux publics de Poinçon et Wattmann d'un Dieu personnel quaquaquaqua à barbe blanche quaqua hors du temps de l'étendue qui du haut de sa divine apathie sa divine athambie sa divine aphasie nous aime bien à quelques exceptions près on ne sait pourquoi mais ça viendra et souffre à l'instar de la divine Miranda avec ceux qui sont on ne sait pourquoi mais on a le temps dans le tourment dans les feux dont les feux les flammes pour peu que ça dure encore un peu et qui peut en douter mettront à la fin le feu aux poutres assavoir porteront l'enfer aux nues si bleues par moments encore aujourd'hui et calmes si calmes d'un calme qui pour être intermittent n'en est pas moins le bienvenu mais n'anticipons pas et attendu d'autre part qu'à la suite des recherches inachevées mais néanmoins couronnées par l'Acacacacadémie d'Anthropopopométrie de Berne-en-Bresse de Testu et Conard il est établi sans risque d'erreur que celle afférente aux calculs humais qu'à la suite des recherches inachevées inachevées de Testu et Conard il est établi tabli tabli ce qui suit qui suit qui suit assavoir mais n'anticipons pas on ne sait pourquoi à la suite des travaus de Poinçon et Wattmann il apparaît aussi clairement si clairement qu'en vue des labeurs de Fartov et Belcher inachevés inachevés on ne sait pourquoi de Testu et Conard inachevés inachevés il apparaît que l'homme contrairement à l'opinion contraire que l'homme en Bresse de Testu et Conard que l'homme enfin bref que l'homme en bref enfin malgré les progrès de l'alimentation et de l'élimination des déchets est en train de maigrir et en même temps parallèlement on ne sait pourquoi malgré l’essor de la culture physique de la pratique des sports tels tels tels le football le tennis la course et à pied et à bicyclette la natation l’équitation l’aviation et la conation le tennis la camogie le patinage et sur glace et sur asphalte le tennis l’aviation les sports les sports d’hiver d’été d’automne d’automne le tennis sur gazon sur sapin et sur terre battue l’aviation le tennis le hockey sur terre sur mer et dans les airs la pénicilline et succédanés bref je reprends en même temps parallèlement de rapetisser on ne sait pourquoi malgré le tennis je reprends l’aviation le golf tant à neuf qu’à dix-huit trous le tennis sur glace bref on ne sait pourquoi en Seine Seine et Oise Seine et Marne Marne et Oise assavoir en même temps parallèlement on ne sait pourquoi de maigrir rétrécir je reprends Oise Marne bref la perte sèche par tête de pipe depuis la mort de Voltaire étant de l’ordre de deux doigts cent grammes par tête de pipe environ en moyenne à peu près chiffres ronds bon poids déshabillé en Normandie on ne sait pourquoi bref enfin peu importe les faits sont là et considérant d’autre part sur ce qui est encore plus grave qu’il ressort ce qui encore plus grave qu’à la lumière la lumière des expériences en cours de Steinweg et Petermann il ressort ce qui est encore plus grave qu’il ressort ce qui est encore plus grave à la lumière la lumière des expériences abandonnées de Steinweg et Petermann qu’à la campagne la montagne et le bord de la mer et des cours d’eau et de feu l’air est le même et la terre assavoir l’air et la terre par les grands froids l’air et la terre faits pour les pierres par les grands froids hélas le septième de leur ère l’éther la terre la mer pour les pierres pour les grands fonds les grands froids sur terre sur mer et dans les airs peuchère je reprends on ne sait pourquoi malgré le tennis les faits sont là on ne sait pourquoi je reprends au suivant bref enfin hélas au suivant pour les pierres qui peut en douter je reprends mais n’anticipons pas je reprends la tête en même temps parallèlement on ne sait pourquoi malgré le tennis au suivant la barbe les flammes les pleurs les pierres si bleues si calmes hélas la tête la tête la tête la tête en Normandie malgré le tennis les labeurs abandonnés inachevés plus graves les pierres bref je reprends hélas hélas abandonnés inachevés la tête la tête en Normandie malgré le tennis la tête hélas les pierres Conard Conard ... Tennis ! ... Les pierres ! ... Si calmes ! ... Conard ! ... Inachevés ! .."(Beckett, en attendant Godot).
A bientôt, mon gros lapin!
PS : contrairement aux apparences, ce texte n'est pas de Z mais bien de Samuel Beckett (j'y reviendrai).