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Philosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie.

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3 participants

descriptionPhilosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie. - Page 7 EmptyRe: Philosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie.

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voici presque in extenso ci dessous, le première exposé plein de bon sens de PhiloGL sur les possibilités d’une « déontologie » sur le débat qui en plus d’intégrer en elle une évolutivité naturelle qui suit le devenir de la pensée de chaque participant, aurait la supériorité de réguler l’amplitude de la question initiale par une progressivité d’argumentation diversement « utilisable » par tous les lecteurs potentiels…
 
Citation : « Je donne cet extrait pour introduire une réflexion éventuelle sur un problème que je ne maîtrise pas du tout, mais qui se pose régulièrement sur ce forum : un passionné de langage et de logique, quand il se livre à une analyse des propositions philosophiques des membres du forum ne va-t-il pas systématiquement couper l'herbe sous le pied des "philosophes amateurs", agir comme un pseudo-modérateur qui entend retreindre les sujets à son propre centre d'intérêt, et désamorcer la discussion en démontrant (suivant sa méthode) qu'il n'y a finalement rien à comprendre dans le discours de l'intervenant, ce qui ne manquera pas de le dégoûter d'un forum où des questions pourraient être approfondies au moyen d'un véritable dialogue où la pensée aurait plus d'intérêt que le langage et la logique ? »
 
 
Et que lit-on dans ce texte de PhiloGL, sinon que la tension du débat ne se trouve pas dans la domination de celui ou celle qui à la plus grosse capacité de rationalité logique, mais que ce qu’encourt le débat, c’est justement de louper cette zone d’intelligibilité commune (bien commun) où la forme de l’expression tout en étant soumisse aux règles de l’orthographe et de la syntaxe, (qui pour ma part est déjà une compromission à la logique mais passons) puisse porter le sens de la pensée de chaque participant…
 
Pour ce faire, ce n’est pas à celles et ceux qui veulent participer au débat de se hisser à une hauteur logique qui en elle même ne représente qu’une formalisation conceptuelle de la grammaire du langage, mais c’est plutôt à celles et ceux qui en usant (et abusant) de cette logique formelle du langage ( en dressant des limites factuelles là où il n’y a que des propositions en devenir), doivent trouver un juste milieu entre leur logique du langage et leur pouvoir de participation au débat…
 
Cette question de la limite que nous nous accordons les un-es autres dans l’exercice du débat  est une expérience éthique, je veux dire qu’elle recoupe une acceptation de l’altérité et de la mise en commun provisionnel des savoirs, mais peut aussi être le lieu d’un combat et plus d’un débat puisque l’émergence de la force morale est parfois confondue avec la puissance de la parole s’établissant sur la connaissance du langage rhétorique, les rapports de force intellectuel sont devenus un discours politique qui lui même tente de résumer par : la recherche de satisfaire le nécessaire de la quotidienneté, le conventionnel de la moralité et l’extrapolation de la citoyenneté (travail civilisationnel de la politique) pour atteindre la forme d'une société unie…
 
C’est pourquoi aussi l’intelligence naturelle s’est chaussée de la raison logique comme on met une chaussure à son pied pour ne pas être blessé par « les aspérités » pendant la marche sur la réalité du sol des relations interpersonnelles (la logique formelle du langage et la sociologie et la psychologie) et sur le sol physique des relations corps/milieu (les sciences physiques et biologiques) 
 


aparté: 
Le plus grand échec de « la raison collective socialisante » donc politico-morale est aussi une fuite en avant, qui pour essayer de fuir les difficultés du vivre ensemble, qui accélère son rythme (souvent via les techno-sciences) et perd de vue les plus « lentes » ou « déviantes » présences humaines (enfants, vieillards, illettré, handicapé-es physique ou mental, dépressif-ves, marginal-es, artistes, délinquant-es,  minorités sexuelles ou ethniques etc.) ou bien leurs confère une place stéréo-typique dans la société…
 
 
 
à suivre...

descriptionPhilosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie. - Page 7 EmptyRe: Philosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie.

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voici presque in extenso ci dessous, le première exposé plein de bon sens de PhiloGL sur les possibilités d’une « déontologie » sur le débat qui en plus d’intégrer en elle une évolutivité naturelle qui suit le devenir de la pensée de chaque participant, aurait la supériorité de réguler l’amplitude de la question initiale par une progressivité d’argumentation diversement « utilisable » par tous les lecteurs potentiels…
 
Citation : « Je donne cet extrait pour introduire une réflexion éventuelle sur un problème que je ne maîtrise pas du tout, mais qui se pose régulièrement sur ce forum : un passionné de langage et de logique, quand il se livre à une analyse des propositions philosophiques des membres du forum ne va-t-il pas systématiquement couper l'herbe sous le pied des "philosophes amateurs", agir comme un pseudo-modérateur qui entend retreindre les sujets à son propre centre d'intérêt, et désamorcer la discussion en démontrant (suivant sa méthode) qu'il n'y a finalement rien à comprendre dans le discours de l'intervenant, ce qui ne manquera pas de le dégoûter d'un forum où des questions pourraient être approfondies au moyen d'un véritable dialogue où la pensée aurait plus d'intérêt que le langage et la logique ? »
 
 
Et que lit-on dans ce texte de PhiloGL, sinon que la tension du débat ne se trouve pas dans la domination de celui ou celle qui à la plus grosse capacité de rationalité logique, mais que ce qu’encourt le débat, c’est justement de louper cette zone d’intelligibilité commune (bien commun) où la forme de l’expression tout en étant soumisse aux règles de l’orthographe et de la syntaxe, (qui pour ma part est déjà une compromission à la logique mais passons) puisse porter le sens de la pensée de chaque participant…
 
Pour ce faire, ce n’est pas à celles et ceux qui veulent participer au débat de se hisser à une hauteur logique qui en elle même ne représente qu’une formalisation conceptuelle de la grammaire du langage, mais c’est plutôt à celles et ceux qui en usant (et abusant) de cette logique formelle du langage ( en dressant des limites factuelles là où il n’y a que des propositions en devenir), doivent trouver un juste milieu entre leur logique du langage et leur pouvoir de participation au débat…
 
Cette question de la limite que nous nous accordons les un-es autres dans l’exercice du débat  est une expérience éthique, je veux dire qu’elle recoupe une acceptation de l’altérité et de la mise en commun provisionnel des savoirs, mais peut aussi être le lieu d’un combat et plus d’un débat puisque l’émergence de la force morale est parfois confondue avec la puissance de la parole s’établissant sur la connaissance du langage rhétorique, les rapports de force intellectuel sont devenus un discours politique qui lui même tente de résumer par : la recherche de satisfaire le nécessaire de la quotidienneté, le conventionnel de la moralité et l’extrapolation de la citoyenneté (travail civilisationnel de la politique) pour atteindre la forme d'une société unie…
 
C’est pourquoi aussi l’intelligence naturelle s’est chaussée de la raison logique comme on met une chaussure à son pied pour ne pas être blessé par « les aspérités » pendant la marche sur la réalité du sol des relations interpersonnelles (la logique formelle du langage et la sociologie et la psychologie) et sur le sol physique des relations corps/milieu (les sciences physiques et biologiques) 
 


aparté: 
Le plus grand échec de « la raison collective socialisante » donc politico-morale est aussi une fuite en avant, qui pour essayer de fuir les difficultés du vivre ensemble, qui accélère son rythme (souvent via les techno-sciences) et perd de vue les plus « lentes » ou « déviantes » présences humaines (enfants, vieillards, illettré, handicapé-es physique ou mental, dépressif-ves, marginal-es, artistes, délinquant-es,  minorités sexuelles ou ethniques etc.) ou bien leurs confère une place stéréo-typique dans la société…
 
 
 
à suivre...


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...dans la citation qui se trouve en fin de page, il y a une incroyable tautologie des termes et en même temps un anachronisme contradictoire(la philosophie analytique et celle du langage sont nées des moments d'échec de toutes les autres intelligibilités) car la pensée précède toujours le langage mais qui dénote aussi que son auteur n'a pas d'autres options que de maintenir le débat uniquement dans la matérialité du texte, ou dit autrement que le fonctionnement cérébrale qui utilise le langage(et pas la langue parlée évidement puisque le corps est là pour rappeler que tout n'est pas dans le langage justement)comme vecteur d'absolutisation de la pensée, a réduit la faculté intellectuelle à une systématisation de rapports, c'est une forme de cohérence interne qui peut être appelée "fonction analytique" ou plus prosaïquement "logique lexicale du texte" pour l'usage actuel, rejetant dès lors et à jamais l'apport de l'expérience singulière qui n'est pas reconnue dans la grille de lecture de l'analyse textuelle, ainsi la pensée des autres devient soit une anomalie soit une disruption soit encore une occasion de mépris car vous l'aurez comprit la philosophie analytique n'a plus accès à d'autres "sentiments" que sa propre autosatisfaction, plaisir d'onaniste si il en est au plan mental... 




"Or la philosophie analytique (dont je suis un modeste représentant, vous l'aurez compris) s'évertue à montrer qu'il n'y a aucune espèce de pensée, aucune entité intelligible auto-subsistante au-delà du langage. Donc, du point de vue du métaphysicien traditionnel, le philosophe analytique se comporte bien comme un imbécile. Notez que ce que je dis là ironiquement n'est pas loin d'être admis littéralement par un certain nombre de philosophes (dits "continentaux", par allusion au "blocus continental" de Napoléon contre les îles britanniques) hostiles à la philosophie analytique (défendue essentiellement par des philosophes anglophones)."

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A la demande générale, cf. un article que j'ai rédigé il y a quelques années et qui explicite plus avant les rapports de la philosophie analytique avec le langage, en l'occurrence, plus précisément, le langage littéraire : Philosophie Analytique, Littérature et Sémantique.

descriptionPhilosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie. - Page 7 EmptyRe: Philosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie.

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...en dehors même de toute curiosité évènementielle, la lecture d'un article comme suggéré dans la citation ci-dessous, sur un sujet(les inférences entre l'écrit et la pensée) qui en effet prend toute sa place dans une socialisation progressive ou le contexte du savoir est intimement tissé avec celui du langage, mériterait d'être lu, mais toujours et de plus en plus avec cet intelligence prudentielle qui maintient à distance la logique formelle comme unique clef d'interprétation de la pensée d'un auteur quel qu'il soit...








"A la demande générale, cf. un article que j'ai rédigé il y a quelques années et qui explicite plus avant les rapports de la philosophie analytique avec le langage, en l'occurrence, plus précisément, le langage littéraire : Philosophie Analytique, Littérature et Sémantique."
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