Liber a écrit: Pour l'instant, je suis encore heureux de pouvoir me promener en Italie et d'y sentir quelque chose d'italien. A Rome, à Milan, à Florence, il n'y a pas que les monuments et les bibliothèques, il y a, comme ce cher Stendhal les aimaient, la légèreté, la bonne humeur, la distinction des habitants
Je souscris presque intégralement. J'aime bien Milan, sans plus, l'architecture mussolinienne y est trop présente et, comme à Turin, les signes de la présence autrichienne y restent visibles. A Milan j'aime surtout les canaux, pour leurs restaurants et surtout pour les nombreux libraires qui s'y trouvent, et qui ferment à minuit, voire plus tard. Je connais Florence comme ma poche, et j'en suis amoureux, surtout de la rive gauche de l'Arno, mais il faut admettre que cette ville n'est qu'un musée à ciel ouvert. Rome, évidemment, c'est autre chose. On comprend pourquoi dieu Lui-même a décidé d'y siéger, Il n'est pas fou. A elle seule, cette ville fait du monde un lieu où vivre. Mais je suis un inconditionnel.
[Question au ministre de la culture : à quand des librairies nocturnes en France — des vraies ? Question à la SNCF : à quand des librairies de gare de la qualité de celles qu'on trouve en Italie, avec toute la presse internationale, pas seulement celle des pays les plus connus ?]