Le libéralisme économique et le capitalisme vont de pair dans la mesure où le premier désigne, en très gros, l'indépendance du marché et le second la recherche systématique de la plus-value : le libéralisme économique limite les interventions de l'État et laisse s'épanouir le règne du marché, permettant l'accroissement du capital, l'augmentation de la croissance économique.
L'une des forces du capitalisme est sa mobilité perpétuelle et sa capacité à se développer sans cesse sous de nouvelles formes. De fait, la glorification de la tradition, plus ou moins fausse et fantasmée, en vue d'attirer les bobos et les touristes, est l'une des formes qu'a pris le capitalisme, et notamment en France ; ce qui n'empêche pas certaines traditions de perdurer, certains métiers de persister, même s'ils sont presque toujours obligés de se soumettre à un bas marketing pour subsister. De façon générale, le processus libéral tente d'en finir avec toutes les formes de transmission et cherche, par tous les moyens, à déraciner le peuple puisque, et la transmission et les racines sont des obstacles au fonctionnement optimal de la société de consommation. Les jeunes citoyens d'aujourd'hui sont moins éduqués par leurs parents que par les sottises télévisuelles américaines et autres inventions ignobles du capitalisme mondialisé ; il n'y a plus de profondes transmissions de valeurs entre parents et enfants ; et, de manière générale, l'enfance au XXIème siècle n'a plus aucun rapport avec celle que l'on pouvait vivre encore au début du XXème siècle.
Le libéralisme ne s'est de toute évidence pas déployé tout seul. C'est l'État qui, négativement, en abandonnant son pouvoir souverain sur de multiples domaines essentiels, et, positivement, en cherchant à faire s'épanouir harmonieusement le marché et le droit, a favorisé l'essor du libéralisme. L’État de nos jours, n'est à peu près rien d'autre que le cadre du processus libéral : en somme, il le régule et le contrôle plus ou moins, tout en le laissant suivre sa marche destructrice.
L'une des forces du capitalisme est sa mobilité perpétuelle et sa capacité à se développer sans cesse sous de nouvelles formes. De fait, la glorification de la tradition, plus ou moins fausse et fantasmée, en vue d'attirer les bobos et les touristes, est l'une des formes qu'a pris le capitalisme, et notamment en France ; ce qui n'empêche pas certaines traditions de perdurer, certains métiers de persister, même s'ils sont presque toujours obligés de se soumettre à un bas marketing pour subsister. De façon générale, le processus libéral tente d'en finir avec toutes les formes de transmission et cherche, par tous les moyens, à déraciner le peuple puisque, et la transmission et les racines sont des obstacles au fonctionnement optimal de la société de consommation. Les jeunes citoyens d'aujourd'hui sont moins éduqués par leurs parents que par les sottises télévisuelles américaines et autres inventions ignobles du capitalisme mondialisé ; il n'y a plus de profondes transmissions de valeurs entre parents et enfants ; et, de manière générale, l'enfance au XXIème siècle n'a plus aucun rapport avec celle que l'on pouvait vivre encore au début du XXème siècle.
Silentio a écrit:L'État serait seul responsable de ce que nous reprochons au libéralisme ?
Le libéralisme ne s'est de toute évidence pas déployé tout seul. C'est l'État qui, négativement, en abandonnant son pouvoir souverain sur de multiples domaines essentiels, et, positivement, en cherchant à faire s'épanouir harmonieusement le marché et le droit, a favorisé l'essor du libéralisme. L’État de nos jours, n'est à peu près rien d'autre que le cadre du processus libéral : en somme, il le régule et le contrôle plus ou moins, tout en le laissant suivre sa marche destructrice.