Je rêve de ce sujet, et puis nous pouvons nous targuer d'être de cette nationalité qui prétend allier ces deux valeurs antithétique ; égalité, liberté.
Je suis un peu novice en philosophie politique mais pourtant, ça me passionne. Rousseau voyait, je crois, l'homme a l'état de nature libre et tous étaient égaux : à l'état de nature, liberté et égalité semblaient pouvoir s'allier. Seulement, de quelle liberté et de quelle égalité parlons nous, dès lors que nous nous situons à l'échelle de l'Etat social, (et que l'Etat de nature est absout) ?
Je trouve la conception de l'Etat de Nature de Rousseau assez parlant : tous les maux naissent à l'entrée en société, et pour masquer ces maux et ces inégalités, le Droit est nécessaire.
La liberté consiste à s'auto-normer, à se poser à sois-même des règles à respecter, n'est-ce pas ? Cette définition est si succincte, qu'elle permet pourtant de voir le problème. La liberté positive est celle qui permet de prendre part à la vie politique de la nation, et c'est dans le vote (suffrage direct) que s'exprime cette liberté positive : choisir un représentant politique, c'est, quelque part choisir une direction, un idéal vers lequel on tend, et donc, dès lors les lois légiférées par ce représentant choisi par le peuple souverain, doivent-elles être non pas prises comme une contraintes (qui contrediraient, brimeraient la liberté) mais comme des normes que l'on s'est donné à sois même par l'intermédiaire du vote.
De plus, il y a l'aspect d'échappattoire dans le devoir imposé par l'Etat social : il apparaît nettement que les libertés à l'Etat de Nature ne sont que des désirs (je désire manger, je désire renverser les pouvoirs) et qu'à partir du moment ou l'Etat social est, l'homme doit se plier à des devoirs et de là naît la véritable liberté : ses actions ne sont plus déterminées sensiblement, il s'arrache du déterminisme en entrant en société (et donc épouse son humanité, et se distingue de l'animal).
Or, le problème de l'égalité entre chacun se pose : c'est le problème des libertés individuelles qui priment sur l'égalité entre tous. Chaque société doit "arbitrer" entre la part d'égalité et la part des libertés individuelles autorisées par la loi. (le peuple doit pouvoir influencer ces parts puisqu'il est souverain, en démocratie).
L'égalité de droit : "Chaque homme naît libre et égaux en droit" nous rappelle la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, cependant, cette égalité de droit semble bien théorique et peut s'appliquer en pratique. Par exemple, pauvres comme riches ont le droit à l'éducation. Cette égalité de droit, ne doit-elle pas s'accompagner d'une égalité des chances ?
Le rapport de force entre égalité et liberté s'équilibre dès lors que nous mettons l'un devant l'autre en disant : celui-ci prime sur l'autre. L'égalité, oui, mais jusqu'à quel point ? Jusqu'au communisme ? A partir du moment ou on considère que l'égalité doit advenir, on brime les libertés individuelles, en imposant une égalité de faits (pratique) et en voulant réduire toutes les inégalités, alors que celles-ci sont légitimes (pour la plupart).
Quel est le "bon niveau" d'égalité dans une société ?
Le combat de Robespierre pour le règne de l'égalité se prolonge aujourd'hui encore... On voit bien, le problème de la taxation des plus hauts revenus provoque des réticences, atteinte à la liberté de chacun ?
Je répondrais non, dès lors que la majorité à choisi le candidat qui propose cette taxation, tous doivent accepter de se soumettre à la législation proposée et voulue par la majorité : c'est la souveraineté populaire.
Bon après, il y a l’abstention de 20% qui peut largement relancer le débat, puis l'offre politique qui paraît quand même porter peu d’intérêt au peuple qui l'élit.
J'éspère avoir un tout petit peu contribué à l'effort de penser du problème "l'égalité menace t-elle la liberté ?".
Je suis un peu novice en philosophie politique mais pourtant, ça me passionne. Rousseau voyait, je crois, l'homme a l'état de nature libre et tous étaient égaux : à l'état de nature, liberté et égalité semblaient pouvoir s'allier. Seulement, de quelle liberté et de quelle égalité parlons nous, dès lors que nous nous situons à l'échelle de l'Etat social, (et que l'Etat de nature est absout) ?
Je trouve la conception de l'Etat de Nature de Rousseau assez parlant : tous les maux naissent à l'entrée en société, et pour masquer ces maux et ces inégalités, le Droit est nécessaire.
La liberté consiste à s'auto-normer, à se poser à sois-même des règles à respecter, n'est-ce pas ? Cette définition est si succincte, qu'elle permet pourtant de voir le problème. La liberté positive est celle qui permet de prendre part à la vie politique de la nation, et c'est dans le vote (suffrage direct) que s'exprime cette liberté positive : choisir un représentant politique, c'est, quelque part choisir une direction, un idéal vers lequel on tend, et donc, dès lors les lois légiférées par ce représentant choisi par le peuple souverain, doivent-elles être non pas prises comme une contraintes (qui contrediraient, brimeraient la liberté) mais comme des normes que l'on s'est donné à sois même par l'intermédiaire du vote.
De plus, il y a l'aspect d'échappattoire dans le devoir imposé par l'Etat social : il apparaît nettement que les libertés à l'Etat de Nature ne sont que des désirs (je désire manger, je désire renverser les pouvoirs) et qu'à partir du moment ou l'Etat social est, l'homme doit se plier à des devoirs et de là naît la véritable liberté : ses actions ne sont plus déterminées sensiblement, il s'arrache du déterminisme en entrant en société (et donc épouse son humanité, et se distingue de l'animal).
Or, le problème de l'égalité entre chacun se pose : c'est le problème des libertés individuelles qui priment sur l'égalité entre tous. Chaque société doit "arbitrer" entre la part d'égalité et la part des libertés individuelles autorisées par la loi. (le peuple doit pouvoir influencer ces parts puisqu'il est souverain, en démocratie).
L'égalité de droit : "Chaque homme naît libre et égaux en droit" nous rappelle la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, cependant, cette égalité de droit semble bien théorique et peut s'appliquer en pratique. Par exemple, pauvres comme riches ont le droit à l'éducation. Cette égalité de droit, ne doit-elle pas s'accompagner d'une égalité des chances ?
Le rapport de force entre égalité et liberté s'équilibre dès lors que nous mettons l'un devant l'autre en disant : celui-ci prime sur l'autre. L'égalité, oui, mais jusqu'à quel point ? Jusqu'au communisme ? A partir du moment ou on considère que l'égalité doit advenir, on brime les libertés individuelles, en imposant une égalité de faits (pratique) et en voulant réduire toutes les inégalités, alors que celles-ci sont légitimes (pour la plupart).
Quel est le "bon niveau" d'égalité dans une société ?
Le combat de Robespierre pour le règne de l'égalité se prolonge aujourd'hui encore... On voit bien, le problème de la taxation des plus hauts revenus provoque des réticences, atteinte à la liberté de chacun ?
Je répondrais non, dès lors que la majorité à choisi le candidat qui propose cette taxation, tous doivent accepter de se soumettre à la législation proposée et voulue par la majorité : c'est la souveraineté populaire.
Bon après, il y a l’abstention de 20% qui peut largement relancer le débat, puis l'offre politique qui paraît quand même porter peu d’intérêt au peuple qui l'élit.
J'éspère avoir un tout petit peu contribué à l'effort de penser du problème "l'égalité menace t-elle la liberté ?".