JimmyB a écrit: Il n'y a jamais autant d'antisémitisme historique que lorsqu'il existe une détresse sociale. Pourquoi ? Parce que les gens en difficulté économiquement et socialement éprouvent un rejet du système, et du savoir académique en général.
Nous sommes d’accord.
Néanmoins j’ajoute le relativisme conjoncturel du XXIeme qui fait de chacun un expert de tout, couplé à la baisse de la crédibilité de l’enseignement, que je n’attribue pas à la crise, mais comme conséquence du relativisme.
Il faudrait aussi analyser de quelle manière la mémoire fut élaborée, gérée.
JimmyB a écrit: Ce qui est du pain béni pour les théories marginales, sans fondement qui réveillent des affects et endorment la raison
Le discours construit devrait permettre de parler à cette raison endormie, justement.
Vangelis a écrit: il y a une perte de sens qui cherche à se raccrocher à tout et n'importe quoi. Les hommes – me semble-t-il – ne décodent plus le monde. Et ils attribuent cette perte, non pas à quelque chose qui leur échapperait — ce qui serait intenable —, mais plutôt à la volonté de certains qui seraient proches d'un pouvoir politique, de l'argent, de la religion, etc.
Un discours historique clair devrait offrir de tels repères. Je prêche pour ma paroisse parce que nous parlons de négationnisme, mais l'histoire na pas de monopole particulier.