J'ai de plus en plus l'impression qu'il y a un conflit de mentalités qui complique la discussion. Vous parlez de "logos". C'est une notion philosophique qui fonctionne dans un système clos. Je m'explique. Freud n'était pas philosophe, il était médecin. Personnellement, je ne suis pas philosophe non plus, je suis biologiste de formation (j'espère qu'on n'exclut pas les biologistes de ce forum). Je pense que Freud a lu Platon à ma façon, sans avoir recours à des interprétations basées sur le système philosophique, plutôt comme un témoignage de ce que nos ancêtres Homo sapiens, à peine sortis de la préhistoire, pouvaient produire d'idées en observant ce qui se passait dans leur cerveau-psychisme. Quand je lis Platon, comme quand je lis l'Ancien Testament (version de Chouraqui, la plus dégagée de l'influence de l'Epistémè occidentale. Désolé, je galvaude à nouveau), je lis cela comme des documents d'archéo-psychologie. Je n'ai pas besoin d'avoir recours à des notions philosophiques qui voudraient isoler la pensée humaine du parcours bio-historique des cerveaux qui les produisent et faire de ce phénomène de la Nature encore inexplicable scientifiquement une entité intemporelle et désincarnée (et ce n'est pas parce que c'est inexplicable aujourd'hui que nos descendants dans quelques millions d'années en seront toujours au même point).
Vous parlez d'"atteindre à la connaissance des essences", mais c'est une conception poussiéreuse que dénonce justement Michel Onfray, qui est quasiment le seul philosophe que je lise. Poussiéreuse et déconnectée de la réalité (sans vouloir vous offenser).
Donc, je réaffirme que Freud ayant lu Platon comme un médecin et non comme un philosophe, il a pu y trouver, comme moi biologiste, un parfum d'évidence de la vie quotidienne qui rend superflues vos considérations philosophico-philosophiques.
Si vous pouviez oublier dix minutes votre formation de philosophe et relire l'extrait de la République, vous y verriez la même chose que moi.
Nonobstant ma radicalité à l'égard de la Philosophie en vase clos, discuter avec vous est un plaisir.
Vous parlez d'"atteindre à la connaissance des essences", mais c'est une conception poussiéreuse que dénonce justement Michel Onfray, qui est quasiment le seul philosophe que je lise. Poussiéreuse et déconnectée de la réalité (sans vouloir vous offenser).
Donc, je réaffirme que Freud ayant lu Platon comme un médecin et non comme un philosophe, il a pu y trouver, comme moi biologiste, un parfum d'évidence de la vie quotidienne qui rend superflues vos considérations philosophico-philosophiques.
Si vous pouviez oublier dix minutes votre formation de philosophe et relire l'extrait de la République, vous y verriez la même chose que moi.
Nonobstant ma radicalité à l'égard de la Philosophie en vase clos, discuter avec vous est un plaisir.