Je suis entièrement d'accord avec vous, j'exprimais juste ce que pensaient les gens qui parlaient d'inhumanité lorsqu'un crime était commis.
JimmyB a écrit:Je suis entièrement d'accord avec vous j'exprimais juste ce que pensaient les gens qui parlaient d'inhumanité lorsqu'un crime était commis.
Liber a écrit:A la rigueur, on pourrait penser que les activités intellectuelles y échappent, mais les drames de Shakespeare, baignés de sang, ou E=MC2 qui aboutit à Hiroshima, nous prouvent le contraire.
Intemporelle a écrit:Ce qui effraie dans ces actes qui sont qualifiés "d'inhumains", c'est que précisément ils sont bien humains, et c'est cet effroi que le terme essaie de conjurer, non sans contradictions. En effet, le seul fait de qualifier un acte d'inhumain, c'est déjà l'intégrer dans la sphère du jugement, et donc nier son caractère inhumain.
Christian Ingrao qui a fait une monographie historique sur les escadrons d'extermination des populations juives de l'est de l'Europe montre bien que les activités intellectuelles ne préservent pas de la barbarie.
Intemporelle a écrit:Par rapport au terme "inhumain", et tous ses synonymes (par exemple "monstrueux"), j'ai l'impression qu'ils répondent plus à un désir de se rassurer pour un groupe social donné, comme si, pour conjurer l'acte commis (qualifié d'inhumain, et l'auteur avec), le groupe social avait besoin de sortir celui qui l'a fait de l'ordre de l'humain. Mais personnellement je n'accorde pas de valeur profonde à ce terme, aucun acte commis par un être humain ne peut être qualifié autrement que métaphoriquement d'inhumain.