Désolé, j'ai lu trop vite. Mais je ne sais pas s'il serait plus pertinent de tenir compte des sondages. Une politique qui ne s'oriente que d'après l'opinion ne mène nulle part, c'est moins de l'expérimentation (réfléchie) que du n'importe quoi (relevant plus de l'impulsif).
Il faudrait que je lise Dumont. Mais le holisme n'est pas incompatible avec la liberté individuelle : dire que l'individu dépend d'une circonstance sociale ce n'est pas le réduire au néant. On n'explique pas l'individu en disant qu'il n'y a que du social ; la réduction n'explique jamais rien. Mais on ne peut pas non plus le comprendre sans prendre en compte ses relations et son milieu. Quant à l'égalité, elle est déjà condition de la liberté chez les aristocrates, par exemple, qui sont par là des pairs. A l'échelle de la démocratie il peut en aller de même, c'est en tout cas ce que pensent Rousseau et Castoriadis qui visent l'autonomie dont l'égalité est une condition nécessaire, quoique pas suffisante. Il me semble comprendre que le libéralisme social s'est aussi défait de l'idée d'un individu pré-social (idole pourtant encore à la source de la pensée libérale et du libertarianisme) : viser la liberté et l'épanouissement individuels passent dorénavant par la compréhension de l'ancrage social de l'individu, de sorte que si l'on veut véritablement renforcer la liberté (et l'individualité) il faut agir non pas simplement sur le plan juridique ou économique, mais aussi sur le plan social. (Compréhension qui commence avec Stuart Mill.) En ce sens, l'égalité n'est qu'un moyen vers la liberté. Bien entendu, on pourra toujours débattre pour savoir si commencer par l'égalité n'entraîne pas le risque d'en rester là, aux dépends de la liberté qu'elle menacerait, ou encore pour savoir si l'égalité (et laquelle) nie ou non la différence (donc encore une fois la liberté et l'individualité qui lui est associée).
Je renvoie nos lecteurs à cette page assez complète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Social-libéralisme
Il faudrait que je lise Dumont. Mais le holisme n'est pas incompatible avec la liberté individuelle : dire que l'individu dépend d'une circonstance sociale ce n'est pas le réduire au néant. On n'explique pas l'individu en disant qu'il n'y a que du social ; la réduction n'explique jamais rien. Mais on ne peut pas non plus le comprendre sans prendre en compte ses relations et son milieu. Quant à l'égalité, elle est déjà condition de la liberté chez les aristocrates, par exemple, qui sont par là des pairs. A l'échelle de la démocratie il peut en aller de même, c'est en tout cas ce que pensent Rousseau et Castoriadis qui visent l'autonomie dont l'égalité est une condition nécessaire, quoique pas suffisante. Il me semble comprendre que le libéralisme social s'est aussi défait de l'idée d'un individu pré-social (idole pourtant encore à la source de la pensée libérale et du libertarianisme) : viser la liberté et l'épanouissement individuels passent dorénavant par la compréhension de l'ancrage social de l'individu, de sorte que si l'on veut véritablement renforcer la liberté (et l'individualité) il faut agir non pas simplement sur le plan juridique ou économique, mais aussi sur le plan social. (Compréhension qui commence avec Stuart Mill.) En ce sens, l'égalité n'est qu'un moyen vers la liberté. Bien entendu, on pourra toujours débattre pour savoir si commencer par l'égalité n'entraîne pas le risque d'en rester là, aux dépends de la liberté qu'elle menacerait, ou encore pour savoir si l'égalité (et laquelle) nie ou non la différence (donc encore une fois la liberté et l'individualité qui lui est associée).
Je renvoie nos lecteurs à cette page assez complète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Social-libéralisme