Réponse de Liber
Je n'en suis pas aussi convaincu. Il faudrait que l'amour soit complètement dissocié de son objet pour qu'il n'entraîne aucune passion avec lui. Par exemple, Othello qui aime sincèrement, mais qui est jaloux, ce qui est bien naturel, puisqu'il a peur de perdre la raison de sa vie. C'est ainsi que les philosophes ont toujours cherché un amour pur pour une chose en soi, donc inaltérable, indépendante du devenir, inpassionnée, si on me permet ce néologisme à la Barbey d'Aurevilly, intouchable ni par les autres ni, c'est la rançon de leur gloire, par eux-mêmes, un "rêve de pierre", comme l'appelle Platon (et Baudelaire).
Dernière édition par Euterpe le Mer 27 Juil 2011 - 18:13, édité 1 fois
Euterpe a écrit:aristippe de cyrène a écrit:Ça ne fait pas partie de mes expériences vécues. Je ne saurais vous dire si c'est plus juste ou pas. Personnellement, je n'y crois pas. Dans la passion, oui, car elle est aveugle au point qu'on peut idolâtrer quelqu'un qu'on détruira. L'idolâtrie prépare nécessairement la destruction des idoles. Dommage qu'elle n'en profite que trop rarement pour se détruire avec.disons plutôt : l'amour et la haine ne sont pas toujours à opposer et ces deux sentiments peuvent parfois se confondre.
Est-ce plus juste ?
Je n'en suis pas aussi convaincu. Il faudrait que l'amour soit complètement dissocié de son objet pour qu'il n'entraîne aucune passion avec lui. Par exemple, Othello qui aime sincèrement, mais qui est jaloux, ce qui est bien naturel, puisqu'il a peur de perdre la raison de sa vie. C'est ainsi que les philosophes ont toujours cherché un amour pur pour une chose en soi, donc inaltérable, indépendante du devenir, inpassionnée, si on me permet ce néologisme à la Barbey d'Aurevilly, intouchable ni par les autres ni, c'est la rançon de leur gloire, par eux-mêmes, un "rêve de pierre", comme l'appelle Platon (et Baudelaire).
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