La conception cyclique en spirale du temps mais avec un décalage linéaire à chaque spirale.
En effet, selon cette conception ancienne, le temps n’existe pas en soi, il est un concept inséparable de la Manifestation relative. Les textes de la tradition védique parlent d'espace-temps-causalité pour éviter la séparation de l'indivisible.
La Manifestation est cyclique, elle suppose tout à la fois un pouvoir de Création, de Maintien et de Destruction dans un équilibre instable, tout au long du processus de Devenir.
La cosmologie indienne admet une théorie complexe du temps cyclique qui, loin de se cantonner à un simple récit mythique des origines du monde (par opposition à la représentation catholique), livre une analyse mathématique précise. Le temps, selon cette représentation n’est pas le temps historique, mais le Temps de la Nature dans lequel l’Histoire vient prendre place. Ainsi, la représentation temporelle de l'Histoire dans les régions occidentales n’est qu’une très faible portion du Temps, "un battement de cils dans la respiration de l’infini".
Le Temps de la Nature est analysé dans des boucles ou spirales qui elles-mêmes contiennent d’autres boucles. Il n’y a ici ni commencement absolu du temps, ni fin absolue, mais une pulsation rythmique de la Manifestation. Il est dit que la Manifestation est un jeu de l’Absolu avec lui-même et qu’à chaque jet de dés, une nouvelle combinaison des possibles advient, reprenant les éléments antérieurs pour les disposer autrement.
Cette représentation du temps historique enveloppe l’apparition de toutes les civilisations, de leur grandeur, de leur apogée et de leur fin.
Ainsi, il est possible de dire, au regard de cette théorie, que la représentation linéaire du temps est une "vision myope", une vision à très courte vue.
Dans la représentation védique du temps, le mythe du progrès a sa place, l’avènement d’une sorte d’Âge spirituel est tout à fait concevable ; la construction hégélienne de l’Histoire s’y intègrerait à merveille (pour Hegel, c'est la Raison qui est le véritable sujet de l’histoire)… Il n’est aucunement question d’un achèvement définitif, voire éternel. Même si un Âge d'Or s'ouvrait à nous, il finirait par succomber à sa propre perfection.
Ainsi, des aurores naissent perpétuellement au même titre que des déclins.
La représentation cyclique du temps est en connexion avec le Sacré, contrairement à la représentation linéaire. Il s’agit d’une conception élaborée, qui englobe le "Tout" et qui renvoie aux origines de l’Homme.
En effet, selon cette conception ancienne, le temps n’existe pas en soi, il est un concept inséparable de la Manifestation relative. Les textes de la tradition védique parlent d'espace-temps-causalité pour éviter la séparation de l'indivisible.
La Manifestation est cyclique, elle suppose tout à la fois un pouvoir de Création, de Maintien et de Destruction dans un équilibre instable, tout au long du processus de Devenir.
La cosmologie indienne admet une théorie complexe du temps cyclique qui, loin de se cantonner à un simple récit mythique des origines du monde (par opposition à la représentation catholique), livre une analyse mathématique précise. Le temps, selon cette représentation n’est pas le temps historique, mais le Temps de la Nature dans lequel l’Histoire vient prendre place. Ainsi, la représentation temporelle de l'Histoire dans les régions occidentales n’est qu’une très faible portion du Temps, "un battement de cils dans la respiration de l’infini".
Le Temps de la Nature est analysé dans des boucles ou spirales qui elles-mêmes contiennent d’autres boucles. Il n’y a ici ni commencement absolu du temps, ni fin absolue, mais une pulsation rythmique de la Manifestation. Il est dit que la Manifestation est un jeu de l’Absolu avec lui-même et qu’à chaque jet de dés, une nouvelle combinaison des possibles advient, reprenant les éléments antérieurs pour les disposer autrement.
Cette représentation du temps historique enveloppe l’apparition de toutes les civilisations, de leur grandeur, de leur apogée et de leur fin.
Ainsi, il est possible de dire, au regard de cette théorie, que la représentation linéaire du temps est une "vision myope", une vision à très courte vue.
Dans la représentation védique du temps, le mythe du progrès a sa place, l’avènement d’une sorte d’Âge spirituel est tout à fait concevable ; la construction hégélienne de l’Histoire s’y intègrerait à merveille (pour Hegel, c'est la Raison qui est le véritable sujet de l’histoire)… Il n’est aucunement question d’un achèvement définitif, voire éternel. Même si un Âge d'Or s'ouvrait à nous, il finirait par succomber à sa propre perfection.
Ainsi, des aurores naissent perpétuellement au même titre que des déclins.
La représentation cyclique du temps est en connexion avec le Sacré, contrairement à la représentation linéaire. Il s’agit d’une conception élaborée, qui englobe le "Tout" et qui renvoie aux origines de l’Homme.