D'accord sur l'essentiel, Euterpe, et sur le Sein und Zeit qui nous caractérise, qu'il soit heideggerien ou pas.
Cela dit, lorsque Bergson dit que le "temps est d'abord imprévisible nouveauté" je crois que sa vision dépasse la seule temporalité humaine. Ce que vous dites de la perception du temps par la nature est très juste : à peu de choses près, la nature ne perçoit pas le temps. Cependant, le regard que nous portons sur ce que vous appelez l'évolution du monde naturel (on pourrait dire aussi le mouvement dans la nature) met en évidence le fait que le "temps" de l'univers est loin d'être un long fleuve tranquille, qu'il s'agisse de cosmologie, de physique des particules, ou encore de biologie, le temps n'y est pas la récitation du même.
Maintenant, si vous souhaitez réserver le mot temps à la seule lecture humaine (forme a priori de la sensibilité) cela ne me dérange pas, mais cela n'empêche pas qu'il y ait autour de nous du mouvement, de l'évolution, de la nouveauté et pour tout dire... de la durée (Bergson encore).
Cela dit, lorsque Bergson dit que le "temps est d'abord imprévisible nouveauté" je crois que sa vision dépasse la seule temporalité humaine. Ce que vous dites de la perception du temps par la nature est très juste : à peu de choses près, la nature ne perçoit pas le temps. Cependant, le regard que nous portons sur ce que vous appelez l'évolution du monde naturel (on pourrait dire aussi le mouvement dans la nature) met en évidence le fait que le "temps" de l'univers est loin d'être un long fleuve tranquille, qu'il s'agisse de cosmologie, de physique des particules, ou encore de biologie, le temps n'y est pas la récitation du même.
Maintenant, si vous souhaitez réserver le mot temps à la seule lecture humaine (forme a priori de la sensibilité) cela ne me dérange pas, mais cela n'empêche pas qu'il y ait autour de nous du mouvement, de l'évolution, de la nouveauté et pour tout dire... de la durée (Bergson encore).