Des pluies diluviennes entraînent la crue du fleuve. Dans un dernier effort, trois ombres se hissent sur un minuscule rocher fendant les eaux torrentielles. Au bout d'un moment, un membre du trio se jette à babord. Il est aussitôt happé par le courant. Le temps passe. N'y tenant plus, un autre tente sa chance à tribord: le même sort l'engloutit. La nuit tombe. Seul à attendre. Rien à faire.
A l'aube, un épais brouillard isole un peu plus le naufragé. On n'entend que le courant des eaux qui emprisonnent la pointe rocheuse. Petit à petit, le débit se calme, mais l'eau monte encore lentement. Le niveau finit pourtant par se stabiliser. Dorénavant règne le silence. Rien ne bouge. Le temps stagne, identique alternance des jours laiteux et des nuits opaques. Le brouillard s'est figé. L'eau, le ciel, le rocher, tout est gris, immobile.
Et surtout, rien à faire. Attendre...
Avez-vous une idée pour remplir ce temps mort ?
A l'aube, un épais brouillard isole un peu plus le naufragé. On n'entend que le courant des eaux qui emprisonnent la pointe rocheuse. Petit à petit, le débit se calme, mais l'eau monte encore lentement. Le niveau finit pourtant par se stabiliser. Dorénavant règne le silence. Rien ne bouge. Le temps stagne, identique alternance des jours laiteux et des nuits opaques. Le brouillard s'est figé. L'eau, le ciel, le rocher, tout est gris, immobile.
Et surtout, rien à faire. Attendre...
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