Euterpe a écrit:Je ne partage pas ce propos...Honnêtement, le DAC ne vous apprendra rien du côté de la "conscience".
Euterpe a écrit:... Vu les différences morphologiques entre le DAC et l'homme, entre autres le cerveau et le génome, je pense que la prise de conscience chez le DAC était différente de celle que l'homme pratique. J'ai du mal à concevoir cette première forme de prise de conscience, mais je pense qu'il s'agit d'un processus en évolution.Ensuite, considérer la prise de conscience du point de vue de l'évolution est plus que délicat. La prise de conscience, comme telle, autrement dit indépendamment de la question de savoir de quoi elle est prise de conscience, ou bien est une prise de conscience, ou bien ne l'est pas. Ce n'est pas elle qui évolue, mais les formes de notre rapport au monde. Autrement dit, dès lors qu'on prend conscience de, on est et on reste conscient. C'est moins un processus qu'une continuité.
Euterpe a écrit:benfifi a écrit:A ceci près que j'imagine que le premier objet de la prise de conscience aurait été, tout bêtement, le temps mort.
Vous ne pouvez pas faire abstraction de la transitivité de la conscience. Pas d'objet, pas de conscience. Le temps mort est-il un objet ?
Je rectifie: "A ceci près que j'imagine que le premier objet de la prise de conscience aurait été, tout bêtement, ce temps mort."
Il s'agit du temps mort que le naufragé est en train de vivre.
Euterpe a écrit:Je pense qu'il est possible de se retirer du feu de l'action. Peut-être pas de façon absolue, bien sûr, mais suffisamment pour instaurer, ce faisant, un temps mort propice à la prise de conscience.Mais il y a eu action. Peu importe que vous soyez comme en retrait : vous êtes encore dans le cercle de l'action. Vous ne pouvez la séparer de la pensée, au moins parce que de l'une à l'autre, et inversement, il n'y a jamais une coupure.
Vangelis a écrit:Il m’est difficile d’imaginer un surgissement de la conscience avec le cataclysme supposé...
Je veux bien admettre une forme d’étonnement appropriée, mais en aucun cas de cataclysme.
Supposons que demain matin je me réveille... sur Mars ! Serais-je simplement... étonné !?