Merci de cette vision des conquistadors, je me suis arrêté à ce qu’en disaient les guides sur place (entre autre l’arrivée de Colomb, accueilli par un des espagnols déjà intégré sur place et qui l’a présenté à un roi du Yucatán en faisant l’interprète!).
Je voulais dire que nous devions justifier à l’époque ces massacres en les minorants par rapport aux acquis apportés par les conquêtes. Les progrès de la conscience collective, à l’exemple de celui initié par le siècle des lumières, nous a rendu dissonants vis-à-vis de ce passé.
Nous avons donc la nécessité de justifier cette dissonance par des résurgences modifiées comme la Controverse de Valladolid qui montre que si nous pouvions considérer par ignorance la nature humaine des massacrés, c’est maintenant fini. Larguer une partie de notre ancienne conscience nous met ainsi en cohérence, la dissonance disparaît.
Un des plus beaux exemples du poids de cette conscience collective est le film de Spielberg ET. Un scenario débile, un bébé extraterrestre perdu sur terre qui se fait un copain et qui repart dans le ciel, une mise en scène et des décors en rien folichons pour un Spielberg, bref, son moins beau film de cinéma et… son plus grand succès à ce jour dans les pays développés (USA, UK, France…). Un philosophe français dont j’ai perdu le nom a trouvé la clef.
E.T, c’est la conscience enfouie des sociétés employant la limitation des naissances, la contraception. Ce film représente le frère, la sœur qui aurait dû être et ne sera pas, concrétisé par ce fœtus qui repart dans les nimbes.
Il me semble que dans tout ce que nous acceptons, tout ce qui nous envahit collectivement, il y a une part de notre conscience collective dont nous devrions saisir le sens. Surtout quand il s’agit d’une « légende » comme le prouve votre discussion sur la Controverse de Valladolid : Historiquement, il n’était pas question de savoir si les indiens avaient une âme ou pas. Pourtant, elle est actuellement comprise comme telle.
Je voulais dire que nous devions justifier à l’époque ces massacres en les minorants par rapport aux acquis apportés par les conquêtes. Les progrès de la conscience collective, à l’exemple de celui initié par le siècle des lumières, nous a rendu dissonants vis-à-vis de ce passé.
Nous avons donc la nécessité de justifier cette dissonance par des résurgences modifiées comme la Controverse de Valladolid qui montre que si nous pouvions considérer par ignorance la nature humaine des massacrés, c’est maintenant fini. Larguer une partie de notre ancienne conscience nous met ainsi en cohérence, la dissonance disparaît.
Un des plus beaux exemples du poids de cette conscience collective est le film de Spielberg ET. Un scenario débile, un bébé extraterrestre perdu sur terre qui se fait un copain et qui repart dans le ciel, une mise en scène et des décors en rien folichons pour un Spielberg, bref, son moins beau film de cinéma et… son plus grand succès à ce jour dans les pays développés (USA, UK, France…). Un philosophe français dont j’ai perdu le nom a trouvé la clef.
E.T, c’est la conscience enfouie des sociétés employant la limitation des naissances, la contraception. Ce film représente le frère, la sœur qui aurait dû être et ne sera pas, concrétisé par ce fœtus qui repart dans les nimbes.
Il me semble que dans tout ce que nous acceptons, tout ce qui nous envahit collectivement, il y a une part de notre conscience collective dont nous devrions saisir le sens. Surtout quand il s’agit d’une « légende » comme le prouve votre discussion sur la Controverse de Valladolid : Historiquement, il n’était pas question de savoir si les indiens avaient une âme ou pas. Pourtant, elle est actuellement comprise comme telle.