Non tout simplement l'Ego est le sujet qui pense et qui a conscience de lui-même.
Je vous renvoie au cogito cartésien.
Je vous renvoie au cogito cartésien.
JimmyB a écrit:Non tout simplement l'Ego est le sujet qui pense et qui a conscience de lui-même.
Je vous renvoie au cogito cartésien.
PhiloGL a écrit:Remarque absolument impertinente. Indépendamment de leurs objets, le respect des textes est une discipline motivée par l'honnêteté intellectuelle. Il n'y a pas d'idolâtrie là-dedans, ni de dévotion.Il y a 6 critiques de mon point de vue, que j'ai relevées dans tout ce qui vient d'être écrit, plus la dernière disant qu'il est anachronique de convoquer la psychologie et la sociologie pour commenter et interpréter Platon, qui me donnent nettement l'impression que vous considérez les textes de Platon comme certains considèrent la Bible, écrite d'après eux de la main de Dieu.
PhiloGL a écrit:Pour les Grecs, le plus important est le face à face car c'est dans le regard d'autrui que l'on peut se connaître.Des 6 critiques, je mentionne juste celle-ci : "la personne psychologique, telle qu'on la conçoit de nos jours, n'existait pas". Cette critique rejoint sans doute celle parlant d'anachronisme. Mais qu'est-ce qui existait alors ?
Ildefonse F. Être une personne. La personne en Grèce ancienne. 2009, Terrain, n° 52, pp. 64-77. a écrit:On ne trouve aux époques archaïque et classique aucun concept de personne – si l’on cherche par là un équivalent à la notion d’un être humain singulier, conscient de soi, défini par la conscience de sa singularité et de son unicité, et autonome. Là où le moderne parle de personne, le grec parle d’être humain (anthrôpos en grec et homo en latin). Il semble donc qu’il n’y ait pas place en Grèce ancienne pour un débat qui sépare être humain et personne (Christopher Gill -1991).
PhiloGL a écrit:Cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de raison ni de passion. Encore une fois vous voulez que les Grecs pensent à partir de nous ! Comprenez-vous l'incongruité de la chose ?...A ce sujet, je cite cette autre critique parmi les 6 : "chez Platon, la raison est distincte de toute passion". Si c'est le cas, alors, désolé, Platon n'était pas un être-humain et encore moins un animal, ce que nous sommes tous.
PhiloGL a écrit:Non, non et encore non !Encore une des 6 critiques : "vous confondez Surmoi et conscience morale". Je persiste. Platon était un animal humain. Ses éducateurs lui ont donné une conscience morale, que Freud a appelée le Surmoi. Dans l'extrait de la République donné ci-dessus, Platon constate que les animaux humains font des rêves dans lesquels ils se comportent comme des animaux non humains. Freud appellera ce fond archaïque le Ça.