préambule :
voici extraite une question de PhiPhilo qui mérite une réponse particulière, car si l'on ne veut pas accepter tous les aspects du langage sans que certains d'entre d'eux passe comme des évidences, il est indispensable de les expliciter pour qu'ils nous délivrent une certaine intelligibilité sur le discours...
citation : "Je ne saisis pas bien la différence entre "sens" et "signification grammaticale".
dans et par la capacité du langage, la pensée évolutive déploie une zone d'interactivité communicative, mais aussi (comme la propose par exemple Noam Chomsky), une zone interne d'organisation du savoir, ces deux zones en fonctionnalité respective produisent de la signification...
je veux dire dispose des limites conceptuelles dans le tout pensé comme le ferait un bibliothécaire en apposant à chaque livre une référence qui en elle même n'est qu'un symbole/significatif, car c'est un code, mais replacée/renvoyée dans la codification de son archivage, prend tout son sens...
c'est-à-dire :
1/son titre (substance),
2/dans quelle partie du savoir il est classable (situation),
3/le moment de son arrivée (temps),
4/sa place dans la bibliothèque (lieu),
5/le cachet de la bibliothèque (ex, libris possession),
6/son origine (le donateur ou l'acheteur relation),
7/son état physique (qualité),
8/ son chiffre si il y a plusieurs d'exemplaires (quantité),
9/ si il a été prêté (passion) et
10/ dans quel but (action)...
la métaphore de la référence du bibliothécaire replacée dans le contexte du langage donnerait ceci :
1/définition du mot .................................sa substance
2/l'usage contextuelle du mot........................sa situation
3/l'étymologie du mot ...............................sa temporalité
4/la classification grammaticale du mot..............son lieu
5/l'orthographie du mot..............................sa possessivité
6/l'évolutivité du mot dans le langage...............sa relation
7 l'efficience significative du mot dans la phrase...sa qualité
8/l'homonymie ou la synonymie du mot.................sa quantité
9/l'interconnexion du mot aux autres mots............sa passivité
10/le dynamisme du mot(le verbe mais aussi le nom)...son action
le langage pourrait donc être vu comme un archivage (d'où ma réflexion ailleurs [théorie de l'information VI – l’oubli et la réactivation de l’information : sujet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] qui propose que le langage soit un substitue de la mémoire), évidemment cette acception du langage risque de heurter, car il y aurait en l'acceptant un évidement (action d'évider) de son sens propre, et il ne serait vu (mais cela resterait quand même une place de choix) que comme un véhicule pour la pensée...
en effet si nous replaçons les catégorisations du langage en symétrisation des catégories issues de l'expérience sensible singulière, qui en est un mixage, nous avons une piste d'explicitation de ce qu'en dit Aristote, le langage c'est un ensemble de sons(formalisation) porteur de sens (informations)...
même si il reste à trouver l'isomorphie entre les catégories du langage et celles du réel, pour ma part la différence entre le sens et la signification grammaticale du langage, se trouve déjà en partie explicitée...
P.S dans les langages idéogrammatiques comme dans la langue chinoise(et par association les langues asiatiques utilisant la même symbolisation de l'expressivité de la pensée), le mot/concept n'étant pas symbolisé par un ensemble orthographique de lettres, "l'idée" comme but informatif contenu dans l'élocution ou le message écrit, n'est pas non plus retransmise par l'intermédiaire d'une grammaire associative de lemmes compositionnels, mais dans une saisie d'un contexte logographique (sinogramme) c'est sans doute pourquoi la pensée chinoise peut dire des choses dans un interstice conceptuel différent des pensées occidentales...
et d'une autre façon comme le langage mathématique et informatique serait aussi une idéogrammatique de l'association conceptuelle de la mesure...
Dernière édition par Zeugme le Lun 22 Fév 2021 - 13:47, édité 5 fois
voici extraite une question de PhiPhilo qui mérite une réponse particulière, car si l'on ne veut pas accepter tous les aspects du langage sans que certains d'entre d'eux passe comme des évidences, il est indispensable de les expliciter pour qu'ils nous délivrent une certaine intelligibilité sur le discours...
citation : "Je ne saisis pas bien la différence entre "sens" et "signification grammaticale".
dans et par la capacité du langage, la pensée évolutive déploie une zone d'interactivité communicative, mais aussi (comme la propose par exemple Noam Chomsky), une zone interne d'organisation du savoir, ces deux zones en fonctionnalité respective produisent de la signification...
je veux dire dispose des limites conceptuelles dans le tout pensé comme le ferait un bibliothécaire en apposant à chaque livre une référence qui en elle même n'est qu'un symbole/significatif, car c'est un code, mais replacée/renvoyée dans la codification de son archivage, prend tout son sens...
c'est-à-dire :
1/son titre (substance),
2/dans quelle partie du savoir il est classable (situation),
3/le moment de son arrivée (temps),
4/sa place dans la bibliothèque (lieu),
5/le cachet de la bibliothèque (ex, libris possession),
6/son origine (le donateur ou l'acheteur relation),
7/son état physique (qualité),
8/ son chiffre si il y a plusieurs d'exemplaires (quantité),
9/ si il a été prêté (passion) et
10/ dans quel but (action)...
la métaphore de la référence du bibliothécaire replacée dans le contexte du langage donnerait ceci :
1/définition du mot .................................sa substance
2/l'usage contextuelle du mot........................sa situation
3/l'étymologie du mot ...............................sa temporalité
4/la classification grammaticale du mot..............son lieu
5/l'orthographie du mot..............................sa possessivité
6/l'évolutivité du mot dans le langage...............sa relation
7 l'efficience significative du mot dans la phrase...sa qualité
8/l'homonymie ou la synonymie du mot.................sa quantité
9/l'interconnexion du mot aux autres mots............sa passivité
10/le dynamisme du mot(le verbe mais aussi le nom)...son action
le langage pourrait donc être vu comme un archivage (d'où ma réflexion ailleurs [théorie de l'information VI – l’oubli et la réactivation de l’information : sujet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] qui propose que le langage soit un substitue de la mémoire), évidemment cette acception du langage risque de heurter, car il y aurait en l'acceptant un évidement (action d'évider) de son sens propre, et il ne serait vu (mais cela resterait quand même une place de choix) que comme un véhicule pour la pensée...
en effet si nous replaçons les catégorisations du langage en symétrisation des catégories issues de l'expérience sensible singulière, qui en est un mixage, nous avons une piste d'explicitation de ce qu'en dit Aristote, le langage c'est un ensemble de sons(formalisation) porteur de sens (informations)...
même si il reste à trouver l'isomorphie entre les catégories du langage et celles du réel, pour ma part la différence entre le sens et la signification grammaticale du langage, se trouve déjà en partie explicitée...
P.S dans les langages idéogrammatiques comme dans la langue chinoise(et par association les langues asiatiques utilisant la même symbolisation de l'expressivité de la pensée), le mot/concept n'étant pas symbolisé par un ensemble orthographique de lettres, "l'idée" comme but informatif contenu dans l'élocution ou le message écrit, n'est pas non plus retransmise par l'intermédiaire d'une grammaire associative de lemmes compositionnels, mais dans une saisie d'un contexte logographique (sinogramme) c'est sans doute pourquoi la pensée chinoise peut dire des choses dans un interstice conceptuel différent des pensées occidentales...
et d'une autre façon comme le langage mathématique et informatique serait aussi une idéogrammatique de l'association conceptuelle de la mesure...
Dernière édition par Zeugme le Lun 22 Fév 2021 - 13:47, édité 5 fois