Zingaro
Desassocego a écrit: Zingaro a écrit: Je retourne votre question : comment pourrait-il en être autrement ?
De nombreux philosophes ont pensé sans plan d'immanence, et sans s'attarder sur l'idée de créer une base neutre pour leurs concepts, etc. Cela ne les a pas empêcher de déployer leur philosophie.
Ah oui pardon ce n'était pas très clair : je retournais votre question, mais l'adressait à aldolo.
Par ailleurs pour rebondir, je me demande, et bien que de nombreux philosophes aient pensé sans plan d'immanence, si ce "plan" n'est pas nécessaire, inhérent, ou plus simplement : réel.
"Nécessaire, inhérent" : absolument !
Le plan posé en tant qu'immanence évite les présupposés transcendants.
Si les concepts sont des créations (philosophiques), chacun a donc sa propre singularité. Or la cohérence, la "viabilité" des concepts entre eux est une nécessité philosophique. Donc dans une philosophie de l'immanence, comment pourraient-ils échapper à un plan commun qui les articule entre eux : qu'est-ce d'autre qu'un plan commun de pensé qui les articule entre eux ? L'immanence est en quelque sorte la
garantie que les concepts opèrent bien sur un même plan... dès qu'on a posé que l'image de la pensée avait sa problématique propre, dont il fallait tenir compte.