Bonjour. Je me permets de continuer ici une discussion qui n'avait en effet pas lieu d'être dans la rubrique de l'aide aux devoirs.
Je ne comprends pas votre cheminement de pensée. La raison principale en est que je ne puis saisir avec certitude ce que représente pour vous le mot "sujet". J'ai dans l'idée que vous désignez par là, peut-être la conscience de soi (et non pas avec la conscience réflexive), et/ou un libre-arbitre arc-bouté sur une substance capable de le développer. Mais comme mentionné plus haut, je ne peux en avoir la certitude. Votre éclairage est donc le bienvenu.
Le problème de fond réside dans cette "expérience" inexprimable en mot, présupposé même de toutes choses, que ce soit l'idée de déterminisme ou de libre-arbitre. Si l'on éradique la forme de conscience réflexive qu'est la conscience de soi, puis la conscience réflexive elle-même (qui peut prendre toutes formes d'entendement), il reste encore l'expérience pure. Parler à ce niveau de déterminisme ou de libre-arbitre n'a dès lors probablement plus tellement de sens, l'idée de déterminisme n'ayant de sens que dans le cadre d'un état de conscience donné, ici dénommé "homme naturel". Et il n'y a aucune raison de croire que notre état de conscience soit L'État de conscience de référence. Par-là, si le déterminisme ne peut rencontrer un sens que dans un état de conscience donné, il perd son caractère universel. Et l'allusion voilée - qui n'est peut-être qu'un ressenti personnel - à l'universalité de ce genre de phrase toute faite est ce que je leur reproche. D'apparence limpide, elles sont en réalité des plus réductrices.
Nota : il est utile (et il est malheureux que je ne l'aie pas fait plus tôt) de préciser que j'entendais, par sujet, la notion de "libre-arbitre", lorsque je mentionnais son incompatibilité avec le déterminisme. Il va de soi que la conscience de soi peut parfaitement coexister avec un déterminisme, voire même une simple expérience pure. Mais il faut faire le choix d'une transcendance, ce qui n'est pas rien.
Vangelis a écrit:Pour le reste, le déterminisme n'annule pas le sujet parce que, soit dans ce cas, soit dans l'option de la liberté et ne pouvant prouver l'un ou l'autre, c'est toujours un sujet autre qui se place dans une position hypothétique. Et même s'il en était positivement, le sujet, conscient d'être conscient, serait toujours au-delà.
Je ne comprends pas votre cheminement de pensée. La raison principale en est que je ne puis saisir avec certitude ce que représente pour vous le mot "sujet". J'ai dans l'idée que vous désignez par là, peut-être la conscience de soi (et non pas avec la conscience réflexive), et/ou un libre-arbitre arc-bouté sur une substance capable de le développer. Mais comme mentionné plus haut, je ne peux en avoir la certitude. Votre éclairage est donc le bienvenu.
Le problème de fond réside dans cette "expérience" inexprimable en mot, présupposé même de toutes choses, que ce soit l'idée de déterminisme ou de libre-arbitre. Si l'on éradique la forme de conscience réflexive qu'est la conscience de soi, puis la conscience réflexive elle-même (qui peut prendre toutes formes d'entendement), il reste encore l'expérience pure. Parler à ce niveau de déterminisme ou de libre-arbitre n'a dès lors probablement plus tellement de sens, l'idée de déterminisme n'ayant de sens que dans le cadre d'un état de conscience donné, ici dénommé "homme naturel". Et il n'y a aucune raison de croire que notre état de conscience soit L'État de conscience de référence. Par-là, si le déterminisme ne peut rencontrer un sens que dans un état de conscience donné, il perd son caractère universel. Et l'allusion voilée - qui n'est peut-être qu'un ressenti personnel - à l'universalité de ce genre de phrase toute faite est ce que je leur reproche. D'apparence limpide, elles sont en réalité des plus réductrices.
Nota : il est utile (et il est malheureux que je ne l'aie pas fait plus tôt) de préciser que j'entendais, par sujet, la notion de "libre-arbitre", lorsque je mentionnais son incompatibilité avec le déterminisme. Il va de soi que la conscience de soi peut parfaitement coexister avec un déterminisme, voire même une simple expérience pure. Mais il faut faire le choix d'une transcendance, ce qui n'est pas rien.