Peut-être est-ce là, sur cette question de l'existence de l'inconscient un des points de rencontre (le seul ??) avec les sciences cognitives qui admettent maintenant l'existence d'un inconscient cognitif !!
Ils n'"admettent" rien du tout. Ils essaient au contraire de "naturaliser" l'
inconscient dans le sillage de leur
scientisme sinon éliminativiste, du moins réductionniste consistant à "naturaliser" l'esprit, le mental, la conscience, etc. (cf. l'ouvrage de Fred Dretske
Naturalizing the Mind). Que les antisémites et les philosémites s'accordent sur un point, l'existence des Juifs, me semble un peu court pour qu'on puisse parler de "point de rencontre" !
excusez-moi, mais le positivisme scientifique des Comte, Pasteur et de bien autres a pris du plomb dans l'aile "si je puis dire" le jour où les Allemands ont introduit le gaz moutarde lors de la guerre des tranchées en 14-18. Et du coup nous ainsi que d'autres voyant cela avons fait pareil.. Ne parlons même pas d'Hiroshima bien sûr. Ni du reste
Le
scientisme (ou
scientifisme, si vous préférez) ne consiste pas à massacrer des gens. D'abord parce qu'on n'a jamais eu besoin de connaissances
scientifiques pour y parvenir. Ensuite parce que le problème du
scientisme est, en droit sinon en fait, distinct de celui du
technicisme (ou
technologisme). Encore une fois, le
scientisme, c'est la propension intellectuelle née à la fin du XIX° siècle consistant à croire et à faire croire "
que la Science et la Science seule résoudra toutes les questions qui ont un sens ; je crois qu'elle pénétrera jusqu'aux arcanes de notre vie sentimentale et qu'elle m'expliquera même l'origine et la structure du mysticisme héréditaire anti-scientifique qui cohabite chez moi avec le scientisme le plus absolu"(Felix Le Dantec, article paru en 1911 dans la
Grande Revue). C'est en ce sens que le
scientisme est, en outre, à distinguer du
positivisme (cela dit, quelqu'un comme Auguste Comte est à la fois
positiviste et
scientiste).