La philosophie doit être pluri-disciplinaire, en doutiez-vous encore ?
Que vient de faire Euterpe ? Son discours se résume ainsi : TomeFringant se lance dans des considérations personnelles qui n'ont rien à voir avec le débat sur la science.
Il trace ainsi une frontière : Pas question de toucher à ce qu'il peut être, lui… Voici une restriction qui peut être une pudeur ailleurs mais que je ne peux comprendre en philosophie. Comment peut-on réfléchir aux questions sur l'existence sans s'ouvrir à toute question sur soi, en refusant de dire même sa profession ? Croyez-vous que Socrate aurait craint de dire son nom à un contradicteur ? Ne croyez-vous pas que Nietzsche s'est beaucoup parlé à lui-même ? Une sincérité — parfois obsessionnelle comme chez cet auteur — vient de la reconnaissance que l'on s'est beaucoup menti à soi, ne serait-ce que parce qu'on a traversé l'enfance, ère d'illusions.
Si vous relisez le post, Silentio et Liber, vous trouverez des traces d'énervement et d'impolitesse… pas de ma part. Je devine aisément la position sociale d'Euterpe, pour qui il est difficile de se considérer du dehors de cette société.
Je ne cherchais pas ici des adeptes de mon mode de pensée mais des contradicteurs efficaces. Cette discussion est dialectiquement riche parce que vous avez des connaissances étendues mais ne peut pas déboucher sur (des parcelles de) la vérité avec ceux qui refusent de se connaître… C'est de la philosophie académique, limitation commune avec le physicien qui fait de la science académique parce qu'il voit le monde seulement par des équations mathématiques.
Je poursuivrai ailleurs le sujet passionnant de la connaissance scientifique, à votre soulagement.
Cordialement
Que vient de faire Euterpe ? Son discours se résume ainsi : TomeFringant se lance dans des considérations personnelles qui n'ont rien à voir avec le débat sur la science.
Il trace ainsi une frontière : Pas question de toucher à ce qu'il peut être, lui… Voici une restriction qui peut être une pudeur ailleurs mais que je ne peux comprendre en philosophie. Comment peut-on réfléchir aux questions sur l'existence sans s'ouvrir à toute question sur soi, en refusant de dire même sa profession ? Croyez-vous que Socrate aurait craint de dire son nom à un contradicteur ? Ne croyez-vous pas que Nietzsche s'est beaucoup parlé à lui-même ? Une sincérité — parfois obsessionnelle comme chez cet auteur — vient de la reconnaissance que l'on s'est beaucoup menti à soi, ne serait-ce que parce qu'on a traversé l'enfance, ère d'illusions.
Si vous relisez le post, Silentio et Liber, vous trouverez des traces d'énervement et d'impolitesse… pas de ma part. Je devine aisément la position sociale d'Euterpe, pour qui il est difficile de se considérer du dehors de cette société.
Je ne cherchais pas ici des adeptes de mon mode de pensée mais des contradicteurs efficaces. Cette discussion est dialectiquement riche parce que vous avez des connaissances étendues mais ne peut pas déboucher sur (des parcelles de) la vérité avec ceux qui refusent de se connaître… C'est de la philosophie académique, limitation commune avec le physicien qui fait de la science académique parce qu'il voit le monde seulement par des équations mathématiques.
Je poursuivrai ailleurs le sujet passionnant de la connaissance scientifique, à votre soulagement.
Cordialement