Puisque l'on parle de Dewey sur ce sujet je précise que la démocratie selon Dewey est une organisation sociale et politique articulée de telle manière que les individus puissent se développer librement. Pour Dewey, il ne faut pas l'oublier il me semble, l'individu prévaut sur tout groupe. Le public n'est public, je crois, que lorsqu'il y a des objectifs communs et des valeurs communes, il est selon les circonstances.
Chez Dewey la démocratie est liée à la nature humaine qu'il définit comme la propension de chacun à développer son être, son moi par l'expérience au sein d'un milieu social épanouissant. Pour Dewey il s'agit de la démocratie. L'on peut citer Joëlle Zask spécialiste de Dewey :
La nature humaine est culturelle et la démocratie, par une organisation favorisant les relations sociales et les interactions, est le meilleur système politique à partir du moment où la psychologie définissant l'esprit comme possédant une architecture inhérente ne prévaut pas sur le politique mais où le politique est la science permettant d'adapter l'environnement à l'expérimentation essentielle au développement du "moi" de l'individu. Pour ce faire la démocratie doit permettre à chacun de pouvoir participer aux affaires qui le concernent.
S'il y a une crise de la représentation il me semble que c'est parce que les individus considèrent qu'ils ne font que subir sans jamais pouvoir faire l'expérience de décisions leur permettant de se développer en tant que sujets participants.
Chez Dewey la démocratie est liée à la nature humaine qu'il définit comme la propension de chacun à développer son être, son moi par l'expérience au sein d'un milieu social épanouissant. Pour Dewey il s'agit de la démocratie. L'on peut citer Joëlle Zask spécialiste de Dewey :
Tout discours sur l'homme n'a en dernière analyse de signification que dans le contexte d'une interprétation normative de la vie sociale et institutionnalisée. De même que l'expérience est indéfiniment continuée sans que son processus soit dirigé de l'extérieur par l'atteinte d'une fin ultime, le moi, ou l'individualité n'est pas donnée mais à faire. La démocratie conçue comme une organisation des relations sociales telle que les individualités puissent s'y développer librement, et l'enrichissement continu du moi sont les deux aspects politiques et éthiques d'une vie bonne.
La nature humaine est culturelle et la démocratie, par une organisation favorisant les relations sociales et les interactions, est le meilleur système politique à partir du moment où la psychologie définissant l'esprit comme possédant une architecture inhérente ne prévaut pas sur le politique mais où le politique est la science permettant d'adapter l'environnement à l'expérimentation essentielle au développement du "moi" de l'individu. Pour ce faire la démocratie doit permettre à chacun de pouvoir participer aux affaires qui le concernent.
S'il y a une crise de la représentation il me semble que c'est parce que les individus considèrent qu'ils ne font que subir sans jamais pouvoir faire l'expérience de décisions leur permettant de se développer en tant que sujets participants.