Je suivrai votre conseil, Desassossego, je lirai les Lettres à Lucilius. J'ai dû les télécharger en édition numérique : aucune édition en librairie ne présente la version intégrale des Lettres. Peut-on la trouver ?
Marc-Aurèle était un empereur, et cela se sent dans son écrit principal (le seul, non ?). Tous ses soliloques se terminent par une exhortation à la bonne vie en société : il faut avant tout bien agir en société pour bien agir envers soi-même. Mais dans ses écrits, j'ai du mal à cerner si le but visé est le bien-être d'un homme ou d'un peuple.
Je tiens à préciser que je pense avoir lu une traduction extrêmement mauvaise des Pensées de Marc-Aurèle (qui invente des mots étranges pour essayer de rendre compte de l'originalité de la pensée de Marc-Aurèle... plein de passages restent donc extrêmement sombres dans mon esprit, et je pense donc l'avoir mal lu, voire très mal). Il me tarde de les relire dans une autre traduction !
Cela dit, nous dévions du sujet en parlant de nos goûts personnels...
Je tenais encore à dire à Desassossego, par rapport aux réponses que vous m'avez donné au début de cette discussion, que les sentiments négatifs ont été un moteur important pour la production d'un grand nombre d'œuvres littéraires. Cela a été le cas de Du Bellay, avec ses Regrets (ce qui colle parfaitement au contexte, n'est-ce pas ?), de Victor Hugo ayant écrit des poèmes magnifiques sur la mort de sa fille Léopoldine (et la tristesse sue de ses poèmes), de Louise Labé, de Baudelaire.
La tristesse, le remords, le regret apparaissent comme des illuminations. Je regrette, donc j'écris : cela a été le cas de du Bellay au moins. Mais le regret, la tristesse, nous poussent quelquefois à voir les choses différemment, à aborder les événements de manière différente, à adopter une nouvelle éthique. Pourquoi la philosophie, qui s'occupe d'éthique entre autres choses, en serait donc exempte ?
Marc-Aurèle était un empereur, et cela se sent dans son écrit principal (le seul, non ?). Tous ses soliloques se terminent par une exhortation à la bonne vie en société : il faut avant tout bien agir en société pour bien agir envers soi-même. Mais dans ses écrits, j'ai du mal à cerner si le but visé est le bien-être d'un homme ou d'un peuple.
Je tiens à préciser que je pense avoir lu une traduction extrêmement mauvaise des Pensées de Marc-Aurèle (qui invente des mots étranges pour essayer de rendre compte de l'originalité de la pensée de Marc-Aurèle... plein de passages restent donc extrêmement sombres dans mon esprit, et je pense donc l'avoir mal lu, voire très mal). Il me tarde de les relire dans une autre traduction !
Cela dit, nous dévions du sujet en parlant de nos goûts personnels...
Je tenais encore à dire à Desassossego, par rapport aux réponses que vous m'avez donné au début de cette discussion, que les sentiments négatifs ont été un moteur important pour la production d'un grand nombre d'œuvres littéraires. Cela a été le cas de Du Bellay, avec ses Regrets (ce qui colle parfaitement au contexte, n'est-ce pas ?), de Victor Hugo ayant écrit des poèmes magnifiques sur la mort de sa fille Léopoldine (et la tristesse sue de ses poèmes), de Louise Labé, de Baudelaire.
La tristesse, le remords, le regret apparaissent comme des illuminations. Je regrette, donc j'écris : cela a été le cas de du Bellay au moins. Mais le regret, la tristesse, nous poussent quelquefois à voir les choses différemment, à aborder les événements de manière différente, à adopter une nouvelle éthique. Pourquoi la philosophie, qui s'occupe d'éthique entre autres choses, en serait donc exempte ?