L'histoire est suffisamment célèbre. En plus de l'impiété, il est accusé de pervertir la jeunesse, tout cela est anecdotique pour ce qui nous occupe, au même titre que sa possible évasion. Ce qu'il est intéressant de souligner, c'est l'analogie avec l'époque actuelle. Dans le fond, la provocation est commune à nos protagonistes, les réactions assez semblables également et dans une moindre mesure, ce sont deux démocraties. La distinction entre religion païenne et religion révélée semble atténuée par le fait d'avoir un aspect religieux qui prend l'ascendant sur le politique (ce qui est d'autant plus remarquable aujourd'hui !), causé par une situation politique complexe, je ne dis pas le contraire (d'ailleurs, le second semestre d'Histoire me fera le plus grand bien à ce propos :D ). Je serais bien en peine de savoir si cela se poursuit, se confirme, s'infirme, dans le propos de P. Manent, le livre n'est pas encore arrivé dans ma boîte aux lettres.
D’où l'interrogation sur "le bon citoyen". Je vous rejoins sur la distinction, et sur la nature des religions monothéistes. Et c'est ce qui tend à rendre plus que complexe le rôle du citoyen, qui est confronté (ou se voit contraint) à une sorte de dilemme.
D’où l'interrogation sur "le bon citoyen". Je vous rejoins sur la distinction, et sur la nature des religions monothéistes. Et c'est ce qui tend à rendre plus que complexe le rôle du citoyen, qui est confronté (ou se voit contraint) à une sorte de dilemme.