Douglass1 a écrit:Intemporelle a écrit:Le problème du révisionnisme c'est qu'il affirme, sans apporter aucune preuve, c'est plutôt de ce côté que se situe le dogme - revoyez par ailleurs la définition de ce mot.
Je ne suis pas de l"avis d'Intemporelle. Il ne faut pas tout mélanger.Le "révisionnisme" n'affirme pas sans apporter de preuves. Bien au contraire: les historiens ont souvent besoin de revoir l'histoire car, comme tout évolue et que de nouvelles données objectives peuvent apparaitre au fil du temps, les historiens apportent une remise à niveau plus proche de la réalité et de la vérité.
Vous confondez avec le "négationnisme" qui, lui, n'apporte aucune preuve et est critiquable.
Dans cette phrase que vous sortez délibérément de son contexte, je ne parle pas du révisionnisme en général, mais du révisionnisme dans un sens bien particulier du terme, en l'occurrence, répondant à Stephen Thomas, j'emploie le mot dans le sens où il l'a employé. Ici révisionnisme est synonyme de négationnisme, donc je ne confonds rien. Les historiens distinguent les deux termes, par commodité (pour éviter que toutes les autres entreprises révisionnistes historiques se trouvent entachées de la connotation négative attachée au terme depuis la Seconde Guerre mondiale), mais puisqu'ici il n'y a aucun risque de confusion quant à ce à quoi Stephen Thomas fait référence, il est possible de conserver ce terme de révisionnisme. Par ailleurs, les révisionnistes eux-mêmes se désignent par ce terme précisément parce qu'ils pensent apporter des preuves de ce qu'ils affirment, simplement ces preuves sont totalement dépourvues de toute validité réelle.