Je ne parlais pas d'Onfray, mais des "gens" en général.
Athée, oui. Anti-clérical, je n'en suis pas si sûr. Schopenhauer, dans Parerga & paralipomena, défend le fait religieux.
Proche du Judaïsme ? Je me demande bien ce que Nietzsche voulait entendre par là... Le Dieu des juifs est certainement le Dieu le plus personnel qui soit, celui qui certainement s'oppose le plus à ce que Spinoza entend par "Dieu".
Spinoza a subi le Herem, qui est la forme d'exclusion la plus sévère, à tel point que la liste des exclus ne tiendrait pas sur un petit bout de papier, et à cette époque, Spinoza n'a que 24 ans. Les années suivantes ne font que creuser l'écart entre Spinoza et la communauté juive (et tout ce qu'elle représente). Donc je me demande bien où Nietzsche veut en venir. Si vous voulez mon avis, je pense que Nietzsche a toujours eu du mal avec Spinoza (je pense même que Spinoza est le philosophe qui pose le plus de problème à Nietzsche). Nietzsche avait une sorte de rancœur envers Spinoza, et il lui fallait bien trouver un angle d'attaque, il en a trouvé deux : 1) le juif 2) le métaphysicien. Si le deuxième point peut être recevable (et encore...), le premier point n'est qu'une bassesse.
Liber a écrit:Schopenhauer ne respecte en rien la religion. Il est athée et violemment anti-clérical.
Athée, oui. Anti-clérical, je n'en suis pas si sûr. Schopenhauer, dans Parerga & paralipomena, défend le fait religieux.
Schopenhauer, Parerga & paralipomena a écrit:les religions sont nécessaires à l’homme, elles sont pour lui un inestimable bienfait, les temples et les églises témoignent de ce besoin métaphysique de l’homme
Liber a écrit:Spinoza, selon Nietzsche, était resté proche du judaïsme.
Proche du Judaïsme ? Je me demande bien ce que Nietzsche voulait entendre par là... Le Dieu des juifs est certainement le Dieu le plus personnel qui soit, celui qui certainement s'oppose le plus à ce que Spinoza entend par "Dieu".
Spinoza a subi le Herem, qui est la forme d'exclusion la plus sévère, à tel point que la liste des exclus ne tiendrait pas sur un petit bout de papier, et à cette époque, Spinoza n'a que 24 ans. Les années suivantes ne font que creuser l'écart entre Spinoza et la communauté juive (et tout ce qu'elle représente). Donc je me demande bien où Nietzsche veut en venir. Si vous voulez mon avis, je pense que Nietzsche a toujours eu du mal avec Spinoza (je pense même que Spinoza est le philosophe qui pose le plus de problème à Nietzsche). Nietzsche avait une sorte de rancœur envers Spinoza, et il lui fallait bien trouver un angle d'attaque, il en a trouvé deux : 1) le juif 2) le métaphysicien. Si le deuxième point peut être recevable (et encore...), le premier point n'est qu'une bassesse.