"Le travail fait l'homme" : grave erreur, vous privilégiez un mode de développement parmi d'autres, vous condamnez des peuplades comme les Inuits, les indiens d'Amérique du nord (chasseurs-cueilleurs), vous reprenez ce qui servait à légitimer la colonisation au 19 ème siècle, à savoir la mission civilisatrice de l'homme blanc. Vous me rappelez la fameuse controverse de Valladolid : "est-ce que les indiens ont une âme ?", sauf que vous en changez le paradigme, ici Dieu est remplacé par la science. Il y aurait des hommes moins hommes parce que moins développés. C'est une vison dangereuse. Le marxisme est dangereux, comme Hegel de ce point de vue.
Les Indiens connaissaient-ils le marché ? Les civilisations d'Amérique du Sud avaient développé une économie d'échanges, je ne le conteste pas. Les indiens non sédentaires d'Amérique du nord, c'est moins sûr ; d'ailleurs un grand chef Sioux, il me semble, avait bien du mal à comprendre que les hommes puissent se dire possesseurs des forêts, des rivières, des animaux, cela lui échappait totalement. Il faut parler aussi des inuits, des aborigènes d'Australie. D'ailleurs Dominique Lestel en parle dans les Origines animales de la culture. Il compare les chimpanzés les plus évolués, qui fabriquent des outils qu'ils conservent, avec la population Humaine qui en fabrique le moins. Et sa conclusion c'est de dire que ce n'est pas la technique qui sépare l'homme de l'animal, mais sa capacité à croire dans des choses abstraites. Ainsi, cette population qui n'a que très peu d'outils possède des croyances au sens religieux.
Les Indiens connaissaient-ils le marché ? Les civilisations d'Amérique du Sud avaient développé une économie d'échanges, je ne le conteste pas. Les indiens non sédentaires d'Amérique du nord, c'est moins sûr ; d'ailleurs un grand chef Sioux, il me semble, avait bien du mal à comprendre que les hommes puissent se dire possesseurs des forêts, des rivières, des animaux, cela lui échappait totalement. Il faut parler aussi des inuits, des aborigènes d'Australie. D'ailleurs Dominique Lestel en parle dans les Origines animales de la culture. Il compare les chimpanzés les plus évolués, qui fabriquent des outils qu'ils conservent, avec la population Humaine qui en fabrique le moins. Et sa conclusion c'est de dire que ce n'est pas la technique qui sépare l'homme de l'animal, mais sa capacité à croire dans des choses abstraites. Ainsi, cette population qui n'a que très peu d'outils possède des croyances au sens religieux.