noals a écrit:L'homme "moderne" par exemple, (sans parler de ceux qui ne peuvent subvenir à leur besoins)
Parlons de l'homme moyen, qu'importe la période envisagée.
noals a écrit:sous l'influence de son éducation ou de son endoctrinement social mangera habituellement trois fois
Que savez-vous de l’alimentation durant l'antiquité ou la période médiéval ? Les oursin au miel romain, le vin épicé grec, les banquets médiévaux ? Suit une remarque de fond, pourquoi ne pas évoquer les progrès de la technique (élevage, agriculture, industrialisation, progrès des transports) qui permettent de constater une évolution ? Et dont vous pouvez dénoncer les effets néfastes (OGM, salinisation des sols, pollution de l'eau, ou que sais-je encore).
Effectivement, il est conseillé de manger trois fois par jours, et pourquoi ? L'endoctrinement social vous semble une raison pertinente ? Les bienfaits d'une telle alimentation, non ?
noals a écrit:L'homme moderne adoptera aussi pour l'exemple une activité sportive pour dépenser ou justifier ce surplus d'énergie
Quid de ceux qui pratiquent pour leur santé ? Qui de ceux qui pratiquent un sport comme source de revenu ? Quid de ceux qui en font un exutoire ?
noals a écrit:améliorer son apparence physique ce qui en soit n'est pas non plus un besoin mais qui à notre époque pourra être considérer comme tel dans un souci de conformisme ou d'adaptation sociale.
Bien. Vous critiquez la société de consommation et ses égéries, et je vous renvois aux remarques ci-dessus. Une nuance néanmoins, la société de consommation ne force personne, comme les médias de masses. Chacun est libre d'y adhérer ou pas.
noals a écrit:l'homme de manière général aura instinctivement conscience qu'il faut manger pour vivre et se nourrira (si possible) de manière à s'épanouir, l'homme moderne aura conscience qu'il faut manger pour vivre mais il se nourrira non pas par besoin mais plutôt par habitude ou par conformisme social
Un peu alambiqué non ? Le conformisme social prend le dessus sur l’instinct de survie.. c'est fort de café.
noals a écrit:Pour en revenir à des époques plus anciennes, je dirais donc que l'homme "ancien" était plus proche de ses instinct et capable de respecter son humanité avec comme conséquence un épanouissement plus sain et propice à la découverte d'une science et d'un savoir pour le satisfaire ou faire évoluer sa créativité pendant que l'homme moderne est simplement contrôler par sa notion de profit et gâchera en conséquence son potentiel.
Vous proposez un sentiment, pas une analyse. Qu'est-ce que l'homme "ancien" ? L'homme antique ? Si oui, de quelle région ? L'homme médiéval ? Si oui de quelle condition ? Ne parlons même pas "des instincts"... Le XXIe siècle se réduit au profit ? C'est caricatural. Les progrès de la science non jamais étaient aussi probants que depuis le XIXe siècle. Sur le potentiel, il se libère au XIXe, avant la vie est faîte de pression, tant sociale que morale ou matérielle. Ce sont la technique et la démocratie libérale qui vont libérer l'homme.
noals a écrit:Je parle du conditionnement sociale (voir même de l'influence spirituelle qui altérera la conscience de chacun mais je ne préfère pas m'étendre sur le sujet pour l'instant) que ce soit l'éducation parentale, le système éducatif, l'influence médiatique ou sociale jusqu'au monde du travail.
Le terme de conditionnement est donc trop fort.
noals a écrit:L'homme moderne va devoir sacrifié un partie de son enfance pendant que le système éducatif lui apprendra bien sur à lire et à écrire mais lui imposera par la même occasion une formation d'une moyenne de vingt années pour accéder de manière incertaine dans notre contexte actuel à un métier, ce qui est en soi une perte de temps et d’énergie immense à notre échelle car par manque de pratique selon son occupation, l'homme oubliera simplement cette culture générale inculquée et aura donc passé son temps à découvrir un système inadapté à l'être humain à l'image de notre société moderne.
Savez-vous combien de temps dure l'éducation d'un spartiates ? À quel age il est considéré comme adulte ?
Pensez-vous qu'une démocratie peut fonctionner sans que les citoyens puissent bénéficier d'une culture certaine ?
noals a écrit:L'homme se verra influencé par ses congénère ne serait-ce que par l'effet de masse
Il est donc impossible de "résister" ? Il n'y a que des esclaves, et aucuns maîtres - je reprends ici Hobbes et pas Hegel. Il n'y a que des masses et pas d'élite, il s'agit ici d'Ortega. L'homme moderne favorise la sécurité et la facilité à la gloire et l'effort ?
noals a écrit:En fin de compte, l'homme moderne sera victime de toute sorte d'influence
Et l'homme antique devait suivre la religion civile à la lettre, la pyramide vassalique est aussi un carcan, les rigidités sociales, la religion vont avoir plus tard leur influence. L'homme a gagné en liberté, indubitablement. Il suffit de regarder l'histoire sociale de la France au XIXe siècle pour s'en convaincre.
noals a écrit:De manière plus globale, l'homme sera donc confronté à une réalité l’empêchant de s'épanouir et il devra faire preuve de sacrifice pour prétendre à une évolution de son statut dans un contexte où les conséquences de son passé historique jouent un rôle justificatif des sacrifices demandés mais où ces sacrifices sont aussi une cause du manque d'évolution de la situation.
C'est le sel de la vie que de choisir ! Rien ne vous tombera près cuit dans le gosier. Sur les conditions historiques, il serait bon de vous rencarder sérieusement.
La quantité de "je" de votre dernier paragraphe me conduit à répéter ma remarque : votre point de vue n'est pas valable sous le seul prétexte que c'est le votre, il vous faut l'argumenter de faits, le rendre palpable.